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Critique de fabienne2909


Si je vous dis « hirondelles, champagne, Pays basque, suite », à quoi pensez-vous ? (oui, j'aimais beaucoup le jeu télévisé Pyramide, les plus de vingt ans sauront de quoi je parle 😉) À la suite des « Demoiselles » d'Anne-Gaëlle Huon, bien sûr !

« Ce que les étoiles doivent à la nuit » commence là où « Les demoiselles » finit : Liz vient de terminer la lettre de Rosa, sonnée par toutes ces révélations. Pourtant cette lettre tombe au bon moment pour Liz, la brillante cheffe cuisinière, qui se trouve en plein milieu d'un scandale. Sa réputation brisée, ses rêves d'étoile michelin envolés, son restaurant fermé, elle part au Pays basque retrouver ses racines. Là-bas, un mystérieux homme d'affaires, M. Etchegoyen, va lui proposer de reprendre son restaurant pour en faire le nouveau lieu gastronomique du Pays basque. Problème : il va falloir s'entendre avec le cuisinier de céans, Peyo, qui est loin d'être commode (ça ne durera pas, comme on peut s'y attendre). Liz y voit l'occasion rêvée de se refaire une réputation de cheffe, mais cette quête a-t-elle vraiment du sens ?

Dans cette suite qui n'en est pas vraiment une, on croise certains des personnages des Demoiselles : la pétillante Rosa, l'inoubliable Romy, la fantasque marquise Véra, Lupin et Marcel. Toutefois, à l'exception de Romy, omniprésente dans le roman, les autres ne fournissent qu'un cadre déjà connu à cette nouvelle histoire, centrée sur Liz Clairemont, et une histoire du passé (fonctionnant en flashbacks) qui viendra éclairer le présent. Les aficionados des Demoiselles pourront le regretter, pour ma part j'ai trouvé cette implantation d'histoire dans une autre déjà connue plutôt maline, car elle permet d'éviter les redites et résumés, en plus de rendre « Ce que les étoiles doivent à la nuit » indépendant des « Demoiselles ». Il permettra en outre d'expliquer la longue absence de Romy dans le premier volet de l'histoire.

J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai lu d'une traite, mais il souffre un peu de la comparaison inévitable avec son grand frère : l'histoire est plus convenue, moins pétillante que « Les demoiselles », sans être toutefois dépourvu de charme. On comprend peut-être un peu trop rapidement l'histoire derrière les flashbacks, même s'ils apportent du rythme à l'histoire. Comme « Les demoiselles », « Ce que les étoiles doivent à la nuit » est un roman pétri de bons sentiments, avec un joli message : croire en ses rêves, même dans les moments les plus difficiles, car derrière toute période sombre se cache un beau lendemain.
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