AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cleophis


Le récit est écrit à la première personne, à travers les yeux de Tonto (tout du moins la façon dont on l'appelle, je doute qu'il s'agisse de son vrai prénom), un jeune garçon qui raconte l'un des pèlerinages familiaux en bord de mer. le pèlerinage vise surtout la guérison de son frère Andrew (ou Hanny) qui ne parle pas et semble un peu simplet. Il est le seul à le comprendre vraiment et cela crée dès le départ une connivence entre les deux enfants.
Il devient ainsi un témoin privilégié, car on sait comme les enfants entendent tout et observent énormément les adultes, et on va les regarder évoluer pendant ces quelques jours de communion et de recherche spirituelle. D'un point de vue documentaire, c'est assez intéressant de voir les rituels qui peuvent être pratiqués en cette période de Pâques, je ne savais pas que les pèlerinages pouvaient être aussi complets. Momon (sûrement une variation de Maman), la mère des deux garçons, est très stricte et très pieuse et fera tout son possible pour que la grâce de Dieu vienne sur son petit garçon, c'est assez particulier.
En parallèle des pèlerins, Tonto rencontre les habitants du coin qui sont plutôt sinistres et inquiétants. On comprend à demi-mot qu'ils ne sont plus du tout croyants et qu'ils ont sombré dans les rites païens. Les deux mondes s'affrontent donc mais sans jamais faire d'étincelles et c'est ce que j'ai regretté au fond.
En effet, j'ai trouvé le récit vraiment très mou et par la force des choses très long. Honnêtement, il ne se passe rien pendant 300 pages (sur 382), on se contente d'apprendre à connaître les personnages et le décor. Puis un élément surprenant fait son apparition (on ne l'attendait plus...) pour retomber comme feu de paille. J'ai vraiment lutté pour aller jusqu'au bout, en me disant que si Stephen King l'avait trouvé génial c'est qu'il devait y avoir un twist démentiel à la fin. Et bien même pas... La fin est ouverte, rien n'est véritablement tranché et c'est horriblement frustrant.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}