Zouleikha ouvre les yeux... première phrase du roman qui revient comme un encouragement. Parce que cette vie-là n'est pas facile. Dans les années 30, au Tatarsan, dans le fin fond de la campagne russe , Zouleikha a perdu quatre filles en bas-âge et elle baisse la tête sous les ordres de son mari et de sa belle-mère. Mais la dékoularisation de Staline arrive et la jeune fille se fait déporter en Sibérie.
Un roman que j'ai beaucoup aimé, d'autant plus dur de mettre un avis sur cette lecture. le sujet n'est pas tendre, l'époque ne l'est pas, il y a beaucoup de difficultés. Mais
Gouzel Iakhina raconte bien le stalinisme, le goulag, le froid, la faim... les points de vue des protagonistes permettent d'avoir une vue globale sur cette période particulièrement éprouvante de l'histoire russe. Un roman qui m'a profondément bouleversée.
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