>
Critique de Lilubelle
Ce livre présente ving huit résidences réparties dans trois sections : idylliques, fonctionnels et historiques. L'ouvrage est agrémenté de cent quatre vingt photos. Nous sommes dans la catégorie « beaux livres ».
Les maisons choisies sont représentatives de l'esprit qui anime l'architecture intérieure japonaise contemporaine. Pourquoi le minimalisme détermine t-il encore aujourd'hui l'identité culturelle de l'habitat japonais ? En collaboration avec Danielle Demetriou, britannique installée au Japon depuis 2007, Mihoko Iiada dégage les principales doctrines et les particularités insulaires qui nourrissent les caractéristiques de l'habitat japonais : l'usage du bois et du béton, la circulation de l'air, l'intégration dans le paysage et l'exploitation d'un espace souvent restreint. du brutalisme à l'influence d'un Wright ou d'un Corbusier, on parcourt plus d'un siècle d'architecture avec notamment Tadao Ando qui applique brillamment les contraintes lumière et ventilation au béton. Tous les grands noms sont présentés comme Kengo Kuma et son impressionnante Maison Lotus qui semble s'envoler en se confondant avec l'extérieur. On reste ébloui par l'application de ces concepts qui permettent de fusionner le bâtiment avec l'environnement. Si l'objet de ce livre est l'habitat de prestige, la part accordée à celui dit fonctionnel permet aussi d' appréhender la maison traditionnelle japonaise qui concilie espace de travail et espace intime. On sourit de voir un immense tirage noir et blanc de Brigitte Bardot face à la mer du Japon. Un glossaire reprend le vocabulaire, les personnalités et les références culturelles évoquées. Un livre fait pour en prendre plein les yeux et s'imprégner du minimalisme à la japonaise.
Les maisons choisies sont représentatives de l'esprit qui anime l'architecture intérieure japonaise contemporaine. Pourquoi le minimalisme détermine t-il encore aujourd'hui l'identité culturelle de l'habitat japonais ? En collaboration avec Danielle Demetriou, britannique installée au Japon depuis 2007, Mihoko Iiada dégage les principales doctrines et les particularités insulaires qui nourrissent les caractéristiques de l'habitat japonais : l'usage du bois et du béton, la circulation de l'air, l'intégration dans le paysage et l'exploitation d'un espace souvent restreint. du brutalisme à l'influence d'un Wright ou d'un Corbusier, on parcourt plus d'un siècle d'architecture avec notamment Tadao Ando qui applique brillamment les contraintes lumière et ventilation au béton. Tous les grands noms sont présentés comme Kengo Kuma et son impressionnante Maison Lotus qui semble s'envoler en se confondant avec l'extérieur. On reste ébloui par l'application de ces concepts qui permettent de fusionner le bâtiment avec l'environnement. Si l'objet de ce livre est l'habitat de prestige, la part accordée à celui dit fonctionnel permet aussi d' appréhender la maison traditionnelle japonaise qui concilie espace de travail et espace intime. On sourit de voir un immense tirage noir et blanc de Brigitte Bardot face à la mer du Japon. Un glossaire reprend le vocabulaire, les personnalités et les références culturelles évoquées. Un livre fait pour en prendre plein les yeux et s'imprégner du minimalisme à la japonaise.
