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Critique de PatriceG
La différence entre Bonnard et moi, lui qui allait parachever ses oeuvres chez ses clients par perfectionnisme, moi aussi je vais corriger mes papiers ici une fois sur le flux, sauf que moi ce sont des écrivasses primesautières (presque pissotières) et lui des chefs d'oeuvre.
On sait que beaucoup de Bonnard ont filé sur l'Amérique où il s'est taillé une cote d'enfer. On sait aussi que les américains ont été un peul nuls en impressionisme et dérivés. Les prétendus impressionnistes américains, ça fait un peu rigoler ! Ca me fait penser à cette blague quand un japonais voit un golfeur européen au départ d'une course prendre une brindille d'herbe et la jeter en l'air, il pense alors que c'est une superstition, il se met à faire pareil naturellement, sauf qu'il a l'air d'un con !
Ce qui me saute aux yeux quand je refeuillette ce catalogue de Bonnard en Normandie, ce sont les Marthe, sa femme qui l'inspirait inlassablement, ses autoportraits réalisés sans concessions, je trouve qu'il s'inspirait de lui-même fort bien, ses crayons, ses aquarelles, ses gouaches qui portent magnifiquement sa signature ; la table, la cuisine, ses corbeilles de fruits aussi qui est un de ses sujets de prédilection, ses portraits, ses jardins, ses champs à l'infini, et puis de temps en temps on a un chef d'oeuvre, invariablement, qui resurgit avec une force bluffante, il l'a senti mieux qu'à l'accoutumée et atteint là les sommets de l'Art. On demeure là scotché un temps devant quelque chose de géant, de mystérieux !..Ce regard alors toujours intérieur qu'il projette sur la toile a quelque chose de fascinant, ce n'est pas tant qu'on y voit des choses qui nous surprennent, mais on a l'impression qu'il nous devance à explorer des choses imaginatives, tour à tour voluptueuses, sensuelles, coquettes, qu'il matérialise avec virtuosité ..
On sait que beaucoup de Bonnard ont filé sur l'Amérique où il s'est taillé une cote d'enfer. On sait aussi que les américains ont été un peul nuls en impressionisme et dérivés. Les prétendus impressionnistes américains, ça fait un peu rigoler ! Ca me fait penser à cette blague quand un japonais voit un golfeur européen au départ d'une course prendre une brindille d'herbe et la jeter en l'air, il pense alors que c'est une superstition, il se met à faire pareil naturellement, sauf qu'il a l'air d'un con !
Ce qui me saute aux yeux quand je refeuillette ce catalogue de Bonnard en Normandie, ce sont les Marthe, sa femme qui l'inspirait inlassablement, ses autoportraits réalisés sans concessions, je trouve qu'il s'inspirait de lui-même fort bien, ses crayons, ses aquarelles, ses gouaches qui portent magnifiquement sa signature ; la table, la cuisine, ses corbeilles de fruits aussi qui est un de ses sujets de prédilection, ses portraits, ses jardins, ses champs à l'infini, et puis de temps en temps on a un chef d'oeuvre, invariablement, qui resurgit avec une force bluffante, il l'a senti mieux qu'à l'accoutumée et atteint là les sommets de l'Art. On demeure là scotché un temps devant quelque chose de géant, de mystérieux !..Ce regard alors toujours intérieur qu'il projette sur la toile a quelque chose de fascinant, ce n'est pas tant qu'on y voit des choses qui nous surprennent, mais on a l'impression qu'il nous devance à explorer des choses imaginatives, tour à tour voluptueuses, sensuelles, coquettes, qu'il matérialise avec virtuosité ..
