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Critique de Alfaric


Episode 8, "frère tigre"
Il était une fois un jeune montagnard qui rencontra un tigre-fée, et qui pour sauver sa vie tenta de lui faire croire qu'il était son grand frère maudit transformé en animal par une méchante sorcière… Pour l'animal qui avait accédé à l'humanité et qui n'a aucun souvenir de sa vie d'avant, c'était l'explication la plus logique qui soit… La famille du jeune montagnard trouva ainsi un protecteur et leur nouveau protecteur une nouvelle famille… Mais quand la mère du jeune montagnard mourut, le tigre-fée sombra dans la dépression et ne désira plus que mourir pour rejoindre sa « mère » : il se mit alors à défier les chasseurs renommés puis les guerriers estimés pour trouver celui qui lui aurait permis de rejoindre l'autre monde et sa mère bien-aimée… C'est à ce moment que la team Mun-su arrive et le tigre-fée jette son dévolu son Sando : le tigre-fée fait tout pour perdre la vie, Sando fait tout pour sauver sa vie, Mun-su fait tout que ni l'un ni l'autre ne perde la vie, et le jeune montagnard doit faire un choix entre la vérité et le mensonge, entre la vie de son « frère » et sa propre vie, autrement dit entre l'humanité et la crevardise…
Nous sommes dans la magnifique réappropriation de l'un des plus célèbres contes coréens, qui illustre à merveille toute la dialectique des beaux mensonges platoniciens… Mais je vous préviens, préparez à l'avance vos mouchoirs !


Episode 9, "le lombric dansant"
Nous sommes dans un gros délire dans la lignée des gros délires des franchises télévisées "Hercule" et "Xéna", qui ici fait office de comic relief entre deux rafales de chapitres ô combien tragiques… En bref Mun-su mange des champignons hallucinogènes et pète carrément un câble, ce qui oblige Sando à le protéger de lui-même tandis que l'Ecuyer déjà mis à mal par son affrontement avec un daim récalcitrant part en quête d'un antidote pour sauver celui qu'il a choisi comme maître… Au final nous sommes dans un conte voltairien : sur terre aucune créature sur terre n'est inutile car chacun a besoin d'un plus petit que soi ! (ah, j'entends déjà tous les intellos aristos s'étrangler de rage… et bien qu'ils aillent au Diable qui se fera une joie d'entendre leurs délires élitistes et suprématistes ^^)

Episode 10, "Nonge"
En route vers la forge du magicien qui pourrait réparer son mahai à trois chevaux, Mun-su se console et s'oublie dans les bras d'une belle courtisane à l'âme aussi tourmentée que la sienne… Et quand il apprend ultérieurement que cette dernière a échoué dans sa quête de vengeance, c'est pour finir le boulot qu'il devient Colère ! Jamais homme ne fut aussi faible et femme aussi forte…
Nous sommes dans la réappropriation de la légende de Chu Nonge la chanteuse coréenne qui assassina le général japonais qui avait fait exécuter les 6000 patriotes de Séoul après qu'ils se fussent rendus, mais nous sommes aussi dans un récit qui ressemble furieusement à du Buichi Terasawa en mode serious business !

Episode 11, "Neige Fondue"
Dans ce récit, Mago le sando d'Ajite tombe à bras raccourcis sur nos héros, et Chun-Hyang le sando de Mun-su se fait un devoir de l'affronter dans un duel sans merci… Je me suis longtemps demandé comment Sando pouvait tenir tête voire damner le pion à la panthère-garoue du messie des ténèbres, mais effectivement à aucun moment de la saga il n'est précisé que Sando est humaine… blink
Et pendant ce temps, cette ordure d'Ajite qui tout ce temps n'a cessé de se loler décide que les astres sont propices pour tous les amener et dans les ténèbres les lier… Connard va !
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