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Critique de Alfaric


Episode 12, "Ondal et Pyong Gan"
Malgré les indications foireuses données par Miss Fang, la team Mun-su parvient enfin à destination et fait la rencontre d'un magicien-forgeron croisement improbable mais supracool entre le Vieux Maître de Saint Seiya et le Gandalf du SdA ! Celui-ci, qui en sait bien plus long qu'il ne veut bien en dire, se charge de réaliser un nouveau mahai à trois chevaux à condition que Mun-su trouve une solution au mal qui ronge Pyong Gan la fille du seigneur des sept pics.
Nous suivons donc les investigations de Mun-su qui se fait passer pour un chroniqueur mondain (on dirait une parodie d'Ulpaso ^^), et nous découvrons la joyeuse princesse Gan, l'ombrageux prince He, le soucieux seigneur Won, et Ondal l'Idiot, un simple d'esprit qui s'est mis en tête de devenir un artiste martial de renom pour intégrer l'armée et pour être digne de sa bien-aimée… Au fur et à mesure que les pages défilent, on se doute bien que l'enfant sauvage au coeur pur et l'aristocrate au coeur noir cachent de lourds secrets, mais je n'ai rien vu venir… Nous sommes dans un thriller psychologique et l'auteur nous balade de A à Z de la première à la dernière page ! J'ai rarement vu cela : c'est du grand art !!!

Elevée dans une cage dorée la jeune fille voit les murs de la réalité s'effondrer partout autour d'elle, alors qu'une armée coloniale occidentale vient s'emparer de son pays et de son peuple… Au coeur du chaos Pyong Gan doit prendre des décisions cruciales : l'enfant devient une adulte, la fille devient une femme, et la femme devient une reine… Dans cette saga les femmes sont décidément bien plus fortes que les hommes !
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