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Critique de Amindara


Ce tome 5 aura été à la fois le plus vite lu, le plus impressionnant mais aussi, finalement, celui où il se passe le moins de choses. Paradoxal non ?

Bon, le plus vite lu, c'est juste une histoire de confinement. J'ai plus de temps pour lire et pas forcément autre chose à faire donc… on s'occupe comme on peut hein !

Pour le reste, c'est lié à l'histoire en elle-même. Ce tome 5 se déroule sur un seul hiver. Mais pas n'importe quel hiver : l'hiver le plus terrible que la famille Ingalls ait connu. Durant 7 longs mois, le blizzard va souffler, ne leur laissant qu'un ou deux jours de répit entre deux tempêtes. Mais attention, quand on parle de tempêtes, c'est quelque chose de sacrément impressionnant. Imaginez, le froid, la neige, le vent, vous ne voyez pas à un mètre devant vous, vous êtes gelés, la neige vous cingle le visage. C'est terrible ! Tellement terrible que ce blizzard pourrait nous faire perdre tous nos repères et qu'on pourrait se perdre, purement et simplement, alors qu'on n'aurait que 100m à parcourir. C'est ce qui a failli arriver à Laura et Carrie d'ailleurs. Il s'en est fallu de peu qu'elles ne se retrouvent à errer dans la prairie sans trouver la ville alors qu'elles sortaient de l'école pour rentrer chez elle.

Les chapitres s'enchaînent, nous emmènent toujours davantage à l'intérieur de cet hiver rude. La maison est glaciale, il est difficile de la réchauffer. Il n'y plus de charbon, plus de bois, la famille passe ses journées à tresser des bûches de foin pour avoir un minimum de combustible. L'autre activité, c'est de moudre le blé dans un moulin à café, parce qu'il n'y a plus de farine en ville pour faire le pain. D'ailleurs, il n'y a plus de blé non plus, et rapidement, on commence à sentir le désarroi de la famille qui voit ses réserves de nourriture diminuer, et le train (seul moyen d'être ravitaillé) qui n'arrive toujours pas, complètement bloqué par la neige.

Le tome tout entier tourne autour de ce sujet : comment survivre à l'hiver. On est forcément impressionnés par la capacité d'adaptation des Ingalls. Et on les admire aussi. Et puis, il y a Almanzo, qui se fait petit à petit plus présent et qui, pour le coup, est un vrai héros. Parce que c'est lui qui, du haut de ses 19 ans, va décider de profiter d'une accalmie entre deux blizzards pour partir à la recherche d'un hypothétique fermier qui aurait réussi une belle récolte de blés à 30 kilomètres de la ville. Il n'est même pas sûr que ce fermier existe bien. Il n'est pas sûr de l'endroit où il pourrait le trouver, il n'a qu'une direction générale, fondée sur la rumeur. Mais il y va quand même. Et cet acte héroïque va sauver de fin toute la ville, la famille Ingalls y compris. Quel homme cet Almanzo !

Vous l'aurez compris, ce tome est assez étonnant, parce qu'il arrive nous faire dévorer des pages, à presque nous tenir en haleine, alors qu'il ne s'y passe, finalement, pas grand-chose !
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