AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fifibrinda


En guise de prologue, un autoportrait de l'illustrateur en artiste en panne d'inspiration. Et nous voilà partis avec lui pour une expédition en 4L à destination de Jen'Saisquelleville … Quand la voiture – ou le destin – en décide autrement et s'arrête devant l'Auberge de Nulle Part. Etrange auberge ! Ses clients s'appellent Peter Pan ou Tom Sawyer, on y croise aussi une jeune fille diaphane mystérieusement attirée par la mer, un Monsieur Gris de Pâlichon dans une chambre en noir et blanc, un aviateur arrivé à bord de l'Intransigeant … Et les environs sont du même acabit : un baron perché dans un arbre, une baleine blanche échouée sur la plage, où un marin unijambiste creuse inlassablement à la recherche d'un trésor …
On aura compris que cette auberge abrite des héros de notre imaginaire ou leurs créateurs. Et au fil du récit, chacun semble trouver à l'auberge ce qu'il était venu y chercher : l'amour, la couleur, l'aventure … Notre héros finit par le comprendre et par trouver ce que lui aussi cherchait : « la capacité à rendre réel ce que l'esprit ne fait qu'imaginer ». D'ailleurs, le perroquet réceptionniste l'avait annoncé dès la première page : « là où les réponses dansent avec les points d'interrogation, vous trouverez le remède ». Et il l'a si bien trouvé que cet album est un merveilleux hommage à l'imaginaire, aux lectures d'enfance, au merveilleux qui berce nos rêves. Et pour ceux qui n'auraient pas repéré tous les clins d'oeil, une postface donne les clefs de l'Auberge.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}