AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fabienne2909


Elle est jeune, elle travaille comme apprentie servante à la cité interdite, des mystères l'entourent…
Les « Carnets de l'apothicaire » ? Hé non, contre toute attente il s'agit du « Palais des assassins », un manga qui m'a tout l'air de surfer sur le succès des aventures de Mao Mao. Alors, ce manga est-il une copie ou une oeuvre plus originale ?

Ici, nous avons affaire à O Karin, une jeune femme issue d'une bonne famille. N'ayant pas de difficultés financières, elle s'engage au Palais pour une raison qui peut sembler assez naïve de prime abord : se faire des amies, et sortir d'une solitude imposée par son père, O Ko, un fonctionnaire cruel et corrompu craint de tous. Sauf que même les meilleurs plans ont leurs défauts, et que la réputation paternelle ayant précédé O Karin, elle se retrouve systématiquement repoussée par tous, malgré ses efforts pour s'intégrer. Seul l'empereur, un jeune garçon placé là par le hasard des décès (quoi que…), lui manifestera un peu de sympathie, suscitant chez la jeune fille en manque d'affection une reconnaissance profonde, ce qui marquera un tournant dans leurs vie à tous les deux… le Palais regorgeant d'intrigues dangereuses qui ne laisseront pas la jeune fille en paix.

Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps : ce manga est une réussite, et cela ne m'a pas dérangée que le cadre soit identique. Si les ambitions d'O Karin sont de prime abord « mignonnes » — se sentir un peu moins seule —, la faisant apparaître un peu lisse, on ne tarde pas à constater que son père a laissé sa marque dans son éducation, ce qui laisse entrevoir un déroulement de l'intrigue plutôt prometteur. Et surtout, il est moins girly que les « Carnets de l'apothicaire », qui me semble avancer, au fil des tomes, vers une intrigue plus romantique et moins élaborée.
Plus important pour un manga historique, j'ai aussi trouvé que le cadre était mieux posé que dans les « Carnets » : l'organisation hiérarchique de la domesticité est bien plus détaillée, nous faisant mieux comprendre que les arcanes politiques de la Cité interdite vont jusqu'à cet aspect ; et le Palais porte bien son titre en apparaissant davantage comme le lieu de toutes les manigances politiques, les gens souhaitant la mort des autres, leurs rivaux, et agissant dans ce but. Par comparaison, « Le Palais des assassins » me paraît plus crédible.

J'ai pris plaisir à lire ce premier tome qui me paraît receler quelques promesses ; charge aux prochains tomes de les concrétiser (ou pas) !
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}