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Critique de laudou92


Ce livre est pour moi un véritable mystère : comment ai-je pu le lire jusqu'au bout, au terme de longues heures attentives, alors que tout paraît y être fait pour décourager la lecture ? L'art d'Ishiguro semble consister à dire le moins avec le plus de discours possible. A force de cheminer dans ces dialogues monotones et ces descriptions sans relief, j'ai senti ma compréhension s'éclairer lentement, mais si lentement… ! Et j'ai trouvé, au rebours de nombre de lecteurs, la fin très belle : peut-être grâce à la clarté désormais suffisante qui fait goûter la profondeur du thème sous-jacent à toute cette quête, celui de l'incertitude des souvenirs et des liens qui unissent un couple au terme de sa vie. Mais soyons franc, il y avait aussi le plaisir d'en avoir fini avec un récit tout de verbosité et sans presque de réalité à quoi se rattacher. On dira que c'est cela, la vraie littérature…. Oui et non ! Je laisse le débat ouvert.
PS : existe-t-il une autre traduction de ce texte ? Il est clair qu'Anne Rabinovitch (pour Gallimard) a fait des choix pour rendre compte de l' affectation stylistique délibérément choisie par l'auteur, notamment dans ses dialogues, extraordinairement anti-naturels. Pouvait-on rendre cette affectation moins insupportable ? Un « babeliot » éclairé aurait-il lu le texte en anglais pour dire si la lecture originale « passe » mieux ?
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