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Critique de Meygisan
Aucun doute quant aux premières esquisses de cette bd, nous entrons dans un monde d'heroic fantasy. Et ce monde me rappelle furieusement celui de Conan le barbare, autant par les quelques noms évoqués ( Aquilon, Yrlanais, dont il s'agit certainement, mais je n'en mettrai pas ma main à couper, des hommages) que par leur consonance, ainsi que par l'ambiance. Effectivement, nous sommes au coeur d'une bataille épique, dont les belligérants sont autant humains que monstrueux. Les quelques peuples et races aperçus, finissent de nous convaincre qu'il s'agit bien d'un univers où règnent autant l'acier que la sorcellerie.
J'aime beaucoup la manière dont est introduit le héros de cette histoire, Auiqlon, l'auteur, Jean Luc Istin que j'apprécie énormément, a pris plaisir à nous induire en erreur sur une bonne moitié du volume en attirant notre attention sur le barbare. le héros n'est pas celui que l'on croyait et est même présenté comme héritier d'une puissance hors commun. Il est plus sorcier que barbare ou guerrier et d'ores et déjà j'aime bien lorsque les codes habituels sont bouleversés. Cela créé autant la surprise que l'intérêt.
Côté scénario, on ne sait pas trop ce qui se passe car plongés directement au coeur de l'action mais la seconde moitié du tome nous en révèle un peu plus sur les tenants et aboutissants, qui promettent une jolie fresque d'heroic fantasy.
Les graphismes sont à la hauteur du scénario. Il faut apprécier le trait de Guy Michel dont les dessins sont magnifiés par les choix de couleurs de Stéphane Paitreau, qui à eux deux créent un univers sauvage, sanglant, froid, guerrier, primitif, sale, malsain. On a vraiment le sentiment d'entrer dans la mêlée et de ressortir de la lecture de ce tome avec la sueur et les viscères qui nous collent à la peau. Les tons très réduits ( 3 atmosphères seulement basées sur les rouges, les bleus et les jaunes, qui sont les couleurs primaires) créent des planches magnifiques.
J'aime beaucoup la manière dont est introduit le héros de cette histoire, Auiqlon, l'auteur, Jean Luc Istin que j'apprécie énormément, a pris plaisir à nous induire en erreur sur une bonne moitié du volume en attirant notre attention sur le barbare. le héros n'est pas celui que l'on croyait et est même présenté comme héritier d'une puissance hors commun. Il est plus sorcier que barbare ou guerrier et d'ores et déjà j'aime bien lorsque les codes habituels sont bouleversés. Cela créé autant la surprise que l'intérêt.
Côté scénario, on ne sait pas trop ce qui se passe car plongés directement au coeur de l'action mais la seconde moitié du tome nous en révèle un peu plus sur les tenants et aboutissants, qui promettent une jolie fresque d'heroic fantasy.
Les graphismes sont à la hauteur du scénario. Il faut apprécier le trait de Guy Michel dont les dessins sont magnifiés par les choix de couleurs de Stéphane Paitreau, qui à eux deux créent un univers sauvage, sanglant, froid, guerrier, primitif, sale, malsain. On a vraiment le sentiment d'entrer dans la mêlée et de ressortir de la lecture de ce tome avec la sueur et les viscères qui nous collent à la peau. Les tons très réduits ( 3 atmosphères seulement basées sur les rouges, les bleus et les jaunes, qui sont les couleurs primaires) créent des planches magnifiques.
