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Critique de bdelhausse


Le passé commun du pirate Hannibal Meriadec et du Comte Cagliostro est au centre du tome 3, parfaite continuité des 2 premiers tomes. le lecteur y voit donc un peu plus clair dans les relations entre ces deux ennemis jurés.

Jeune garçon, Hannibal surprend un rituel macabre perpétré par Cagliostro avec l'aide de la mère d'Hannibal. le Comte veut faire disparaître le garçon, mais celui-ci s'en tire et s'en va avec sa mère, non sans voler un talisman à Cagliostro. Ce talisman assure la vie éternelle à son possesseur.

Dans le duel maritime qui oppose maintenant Meriadec à Cagliostro à bord d'un navire royal français, le pirate va se servir d'une invocation pour faire disparaître le bateau dans le monde des Sidh. Il en profitera pour réapparaître ailleurs et attaquer un autre navire français et s'en rendre maître. Il a toujours un ascendant sur Elween, jeune elfe qui l'aide pour des raisons mystérieuses. de son côté, Cagliostro s'attire aussi les services d'une créature féérique d'une exceptionnelle beauté, Dame Sélenn. le combat peut reprendre.

On notera un épisode #MeToo intéressant alors que le tome date de 2007, in tempore non suspecto, donc. Arrivés à terre, les pirates de Meriadec reçoivent l'ordre de respecter les femmes qu'ils vont rencontrer, de ne pas les forcer, les brusquer, et d'admettre qu'un non est synonyme de refus. Etrange consigne, que l'on pourrait même considérer comme anachronique au vu des pratiques de l'époque...

En fin de tome, le lecteur a la clé du titre de la série, en rapport avec un arbre gigantesque dans lequel un dragon s'est incarné. Sa sève est donc identique au sang du dragon initial.

Les tomes se suivent et se ressemblent dans leur qualité. Dessin tout à fait bien. Scénario fluide, dynamique, novateur, avec un chouette mélange d'Histoire et de fantastique, de féérique et de flibuste.
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