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Critique de florencem


Maintenant que l'on sait à quoi s'attendre avec Mon coloc d'enfer, à savoir un shôjo classique, je vais le prendre avec beaucoup plus de légèreté. Bien que des sujets plus adultes soient traités, notamment avec le monde du travail, au niveau de la romance, je ne m'attends plus à une exploitation de la différence d'âge de façon « complexe ».

Ce n'est pas quelque chose de négatif pour moi, loin de là. Mon coloc d'enfer est vraiment ce genre de shôjo très mignon, avec un graphisme qui colle parfaitement, et qui donne le sourire avec des situations cocasses, et une ambiance très souvent toute douce.

Dans ce tome trois, Matsunaga et Miko continuent leur petit bout de chemin, avec des moments où l'on sent que leur relation va basculer et au final… rien n'arrive ! L'histoire vient à peine de débuter, donc c'est tout à fait normal mais à chaque fois, je tombe dans le panneau ! Les deux héros sont encore très mis en avant d'ailleurs. Matsunaga a un nouveau contrat très important, et on voit un peu plus sont univers professionnel. C'est intéressant car c'est surtout là que l'on voit qu'il est un adulte de vingt-huit ans, et qu'il a une certaine maturité.

D'ailleurs en parlant de maturité. Miko décide de prendre un petit boulot. Bien que ce soit pour Matsunaga, je trouve sympathique de la voir prendre ce genre de décision et de se lancer dans de nouvelles aventures. C'est un pas de plus vers l'indépendance. Ryo est de la partie d'ailleurs. Je n'ai mais alors absolument pas compris son comportement avec Miko. J'espère qu'on aura une petite explication, mais j'ai eu l'impression de voir un tout autre personnage et cela a été assez perturbant. Affaire à suivre donc.

Et toujours dans la vague de maturité, Matsunaga fête ses vingt-huit ans ! Toute cette partie était vraiment choupinette, surtout que l'on voit toute la collocation mettre la main à la pâte, et c'est aussi ce qui fait le charme du manga, cette communauté.

Bien entendu, la mangaka finit Mon coloc d'enfer comme d'habitude, en nous mettant une petite phrase qui nous donne encore l'impression d'une avancée. Mais je vois le coup venir ! Ou alors, c'est une feinte et il va réellement se passer quelque chose… Keiko Iwashita sait jouer avec nos nerfs…
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