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Critique de Fourvin


Par besoin de faire une petite pause au milieu d'un gros pavé, je me suis aventuré sur le quai Voltaire et ses bouquinistes de janvier 1898. J'ai aimé le cadre parisien de cette époque, j'ai été amusé par le travail sur le vocabulaire, même s'il flirte souvent avec le maniérisme, mais il y a quelques passages très plaisants.

Mais j'avoue avoir calé et je laisse tomber le livre après seulement un tiers : d'abord il y a trop de personnages pour arriver à s'y retrouver, identifiés aussi bien par leurs noms que leur activité, ce qui n'aide pas à leur singularisation.

L'énorme défaut du livre est d'ordre stylistique, accentuant ce sentiment du lecteur d'être souvent perdu : trop souvent les pronoms personnels ou même adjectifs possessifs sont ambigus quant à leurs sujets. Les auteures privilégient trop les dialogues, la plupart du temps non clairement identifiés. L'action elle-même s'appuie trop sur ces dialogues qui semblent souvent sortis d'un script audiovisuel, au détriment d'un traitement plus simplement littéraire et descriptif qui soulageraient les interrogations constantes de ce même lecteur.

Bref, cette première plongée dans les enquêtes de Victor Legris est une franche déception.
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