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Critique de Sharon


Il est toujours amusant de lire ou de relire des romans, si on les a appréciés. le chat qui mangeait de la laine est le deuxième volume des aventures de Qwilleran et de Koko. Jim n'est pas encore un riche héritier - ce ne sera le cas que dans la seconde époque de ses aventures, qui regroupe la majorité des romans. Il est un journaliste, divorcé, presque un célibataire endurci. Il ne boit plus une goutte d'alcool et peine à entretenir son chez-soi, qu'il est d'ailleurs sur le point de perdre. Au niveau professionnel, ce n'est pas tellement mieux : sa "promotion" n'en est pas vraiment une, elle est plutôt un placard un peu mieux aménagé.
Et pourtant, Qwill s'en tire bien, presque trop bien, au désespoir des femmes qui convoitent sa place - comme si la décoration était un domaine strictement réservée aux femmes. Seulement, la suite des événements - un cambriolage, un décès - ne laisse pas de soulever des questions. Les coïncidences, très peu pour Qwill. Il n'en faut pas plus pour réveiller l'enquêteur qui est en lui.
Autant dire qu'on cherche à le décourager, très vite. Autant dire qu'il fait la sourde oreille et mène discrètement ses investigations, tout en continuant à s'occuper du Gai logis avec soin. Les ennuis, les complications ne sont jamais loin. Même Koko fait des siennes ! Je ne parle pas de sa passion subite pour la laine ou la décoration, de petits troubles digestifs, je vous parle de volonté d'aller voir ailleurs si Qwill y est ! En effet, Koko, seul la plupart du temps s'ennuie. Que faire ? Consulter ! Et si vous connaissez un peu la série, vous vous doutez du verdict de la spécialiste - surtout que la première victime laisse derrière elle une charmante siamoise, dont son délicat mari n'a aucune envie d'hériter.
Le chat qui mangeait de la laine est un sympathique roman policier, qui montre des personnages en proie au doute, trahis parfois, machiavélique souvent. Jim et ses amis paient de leur personne dans cette enquête - qui a dit qu'être journaliste était une partie de plaisir ?
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