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Critique de vinch64


Ines est orpheline. Elle a perdu sa mère lors de sa naissance et son père, militant ETA, a été tué lorsqu'elle avait 2 ans. Ses grands parents maternels l'ont recueilli et l'ont éduqué durant toute son enfance. L'histoire commence alors qu'elle a une vingtaine d'années. Elle est étudiante à Cergy-Pontoise et aime retourner régulièrement au Pays Basque dans la maison secondaire de ses grands-parents. Elle y retrouve sa meilleure amie Amaia et son petit ami, Mikel, indépendantiste.
La vie d'Ines bascule lorsque son grand-père est victime d'une tentative d'assassinat. Il est laissé pour mort et sur sa voiture sont tagués les mots « Sale Galeux » (rapport au GAL : Groupe Antiterroriste de Libération qui a assassiné de nombreux militants ETA dans les années 80).
A partir de là, toutes ses certitudes sont ébranlées : qui est Mikel ? Qui est son grand-père ? Comment est vraiment mort son père ?
Ce polar de Bruno Jacquin tentera de répondre à toutes ces questions.
L'intrigue est plutôt simple au final et on voit vite arriver les principales clés des interrogations d'Ines. Mais la réussite du livre n'est pas là. Etant originaire de la côte basque, je connais tous les lieux cités durant le livre. Bruno Jacquin a du faire un gros travail sur le terrain car je n'ai vu aucune incohérence de ce point de vue là. Ce livre est également l'occasion pour l'auteur de parler de cette période de « guerre sale » durant laquelle l'Espagne a missionné illégalement un groupe d'intervention pour assassiner les militants d'ETA cachés sur le territoire français. Sur ce point, Bruno Jacquin ne prend jamais parti pour l'un ou l'autre des camps. Tous ces points font que Galeux est un très bon polar pour ceux qui sont intéressés par cette période historique.
Merci aux éditions Cairn et à Babelio pour ce livre offert dans le cadre d'une Masse Critique.
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