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Critique de pasiondelalectura


C'est un roman très riche dans la profondeur psychologique des personnages et par moments pour moi, d'un modernisme certain ainsi que d'une liberté de ton sous des aspects très collet monté, si propre à la bonne société bostonienne du XIXè.
Bernard Longueville et Gordon Wright sont deux amis américains riches et oisifs qui parcourent une partie de l'Europe pour se former et se cultiver. Bernard est sollicité par son ami afin qu'il donne son avis sur Miss Angela Vivian qu'il courtise et qu'il voudrait peut-être épouser (Gordon dit à Bernard « je veux me marier les yeux ouverts. Je veux connaître ma femme. On ne connaît pas les gens quand on est amoureux. Vos impressions sont déformées). Miss Vivian parcourt aussi l'Europe, chaperonnée par sa mère et visiblement elles sont en chasse d'un beau parti pour Angela qui est une belle plante un peu sécrète, en tout cas une personne réfléchie. On sent sous des extérieurs de velours l'âpreté d'une chasse au mari de la part de la mère, même si la fille ne se prête pas toujours au jeu. Ceci est un trait très américain où « business is business » ou « time is money ». Mais ceci est enfoui dans la subtilité et les bonnes manières d'une société très prude et parfois implacable.
Nous aurons ainsi des pages et des pages d'un incessant marivaudage autour du thème de l'amour, du mariage, de la fréquentation et de la confiance que peuvent se faire deux amis de la même caste pour juger une possibilité d'alliance. Sous des aspects badins il y a une critique et un point de vue assez acerbe et intéressant.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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