AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fanfanouche24


Ouvrage réservé et emprunté à la médiathèque -avril 2019...

"Une photographe est morte, alors qu'elle était venue de loin pour immortaliser la lutte du peuple espagnol : un exemple de valeur tel que le général Enrique Lister s'est incliné devant son cercueil et que le poète Rafael Alberti a dédié les paroles les plus solennelles à la camarade Gerda Taro. "(prologue p. 15)

On connaît quasiment tous...le reporter-photographe, Robert Capa... Ce qu'on sait moins c'est que son vrai nom est André Friedmann et que son nom d'artiste fut choisi par sa compagne,Gerta Taro, exilée à Paris, après avoir été arrêtée en 1933 à Leipzig pour ses activités antinazies...

Helena Janeczek a choisi un astucieux moyen narratif : nous découvrons
la courte existence de cette photographe engagée, à travers le récit de trois
témoins qui ont connu et accompagné la vie et les passions de Gerda Taro
[ de son vrai nom, Gerta Pohorylle ]. Elle fut la première photojournaliste,
et surtout et malheureusement la première reporter de guerre, tuée lors
de ses fonctions !

Heureuse d'avoir découvert l'existence de cette photographe... et d'avoir
parallèlement re-parcouru le "chemin artistique" de son compagnon, Robert Capa ! Toutefois, je ne peux expliquer mes difficultés à rentrer vraiment dans le récit: la forme, le style, la traduction; je ne sais pas... ou ce n'était pas vraiment le moment de faire cette lecture ?!!

C'est juste une appréciation des plus subjectives car cet ouvrage est de
qualité et met à l'honneur une "héroïne" pleine de talent , vivant à fond
ses engagements et ses convictions....

"Et puis cette étrangère qui-tu le comprenais tout de suite- avait été une
senorita aux mains délicates et qui aurait pu rester à Paris pour immortaliser les actrices et les mannequins les plus élégants alors qu'elle est venue les photographier , elles qui apprenaient à tirer sur la plage. En plus, elle les admirait, on aurait presque dit qu'elle les enviait un peu. Et maintenant elle est morte en soldat pendant qu'elles s'éreintent à l'usine, puis se démènent pour chercher à manger, mais elles sont toujours vivantes. Ce n'est pas juste. Qu'ils crèvent en enfer, les fascistes . "(Prologue, p. 17)

*****voir excellent article sur cette artiste-photographe:
https://culture-formations.fr/gerda-taro-photoreporter/
Commenter  J’apprécie          494



Ont apprécié cette critique (44)voir plus




{* *}