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Critique de Goewin


Fascinant !

Alors que Sibylle, journaliste, s'apprête pour le réveillon de Noël en famille, le chef du service Culture l'envoie à la générale du Fersen Orchestra. La chef d'orchestre, Lucie Fersen, est une star mondialement connue qui dirige elle-même ses oeuvres : Symphonies de l'Apocalypse. Soudain, le drame, Lucie s'effondre, elle a trente-six ans, un an de plus que Mozart lorsqu'il est mort. Très vite, Sibylle et le public apprennent qu'il s'agit d'un crime. Mais qui se cache derrière le tireur ? Qui est le commanditaire ? Sibylle va mettre tout son talent au service de l'enquête menée par sa meilleure amie, Anouk, commissaire au Quai des Orfèvres avec l'aide de leur ami commun Benjamin, avocat.

J'ai adoré ce livre. Stéphanie Janicot m'a embarquée dès les premières pages. Son style est simple et efficace. Les scènes se déroulent devant nos yeux comme si nous y étions. Très vite, on s'attache aux différents protagonistes, le suspense est maintenu jusqu'à la fin et l'enquête est tout à fait addictive.

Grâce aux différents témoignages des proches de Lucie lors des interrogatoires, nous découvrons la vie de cette petite fille, véritable petit prodige à l'image de Mozart : à l'âge de cinq ans, elle joue d'un violoncelle plus grand qu'elle. À partir de ses sept ans, elle se produit sur les plus grandes scènes. Adolescente, sous le nom de Lucifer, elle monte son propre groupe de rock avant de prendre la direction de l'orchestre de son père, le Fersen Orchestra et d'écrire ses propres oeuvres. Mais derrière la star charismatique, l'artiste à la beauté angélique, se cache une petite fille blessée qui a perdu sa mère à l'âge de cinq ans dans un accident de voiture dans laquelle elle se trouvait et dont les cordes vocales s'étaient brisées.

À travers les interrogatoires de son agent artistique, de sa cousine, de ses différents secrétaires qui tous peuvent être coupables, nous entrons plus avant dans la vie de cette artiste qui ne vivait que pour la musique et qui dans la vie de tous les jours ressemblait un peu à une autiste ; elle n'était guère douée pour vivre en société. Dans le même temps, nous suivons son meurtrier et même si nous ne savons pas qui est le ou la commanditaire, nous sentons que nous approchons peu à peu d'une vérité douloureuse.

Nos trois enquêteurs n'ont pas tellement mieux réussi à s'intégrer dans la société. Pris chacun par leur travail, tous trentenaires ou presque, ils peinent à entrer véritablement dans l'âge adulte et à prendre leurs responsabilités.

Je remercie Masse Critique de Babelio ainsi que les Éditions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce livre à l'enquête addictive avec des personnages émouvants que j'ai quittés à regret.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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