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Critique de LoupAlunettes
Un voyage passionnant qui nous est proposé au ras du sol.
La première de couverture d'Isabelle Simler le suggérera, nous découvrirons grâce à l'auteure Anne Jankeliowitch un monde entier caché sous nos pieds.
" Royaumes minuscules" suivra les traces du peuple fourmi mais pas que.
Il y aura un peu de vocabulaire mais il nous apportera des informations intéressantes sur les modes de vie en groupe, grégaire par exemple (la vie de groupe) ou eusocial (d'un système animal dont les membres stériles travaillent pour les membres reproducteurs).
Le vocabulaire inévitablement portera le niveau à de bons lecteurs mais les jeux habiles de rabats à soulever permettront à ses informations d'être interprétées et partagées avec des plus jeunes, il faudra observer, sous le champignon ou les feuilles, nous dérangerons sans doute les fourmis dans leurs affaires quotidiennes.
On nous présentera la Reine, adulée, protégée et aussi condamnée à la ponte jusqu'à ce que mort s'en suive.
Elle ne commandera pas mais se montrera essentielle puisqu'elle maintiendra la survie de la colonie en multipliant les sujets.
Les sujets les plus nombreux sont des fourmis stériles, elles, se seront les travailleuses, appelées les "ouvrières".
Les Reines reproductrices seront rares comparées aux fourmis dont ça ne sera pas la fonction naturelle, nous dit-on.
Le saviez-vous : périodiquement des couples de fourmis reproducteurs, des mâles et femelles ailés, seront pondus sur des cycles de reproduction spéciaux pour la procréation.
Une fois choisie, la fourmi "Princesse" (c'est son statut si elle peut reproduire) et fécondée arrachera ses ailes pour fixer sa descendance sur un lieu précis, prête à fonder sa lignée, elle se fixe. Plusieurs peuvent cohabiter mais le plus souvent, elles vont chacun vers leur destin et prolonger la lignée.
Etonnamment, les fourmis reproductrices sont spéciales et précieuses mais pas majoritaires.
Ce qui nous fera réfléchir, deviser et relativiser sur l'expression "La Nature est bien faite" car à la lecture de cet exemple nous comprendrons que sur cet exemple précis le but de la transmission n'interviendra qu'à bon escient dans la reproduction, une auto-gestion presque naturelle pour ne pas se trouver déborder par le nombre, dirait-on. Les fourmis stériles seront aussi importantes puisqu'elles feront fonctionner la société de fourmis.
Cette société sera décortiquée et l'auteure déploiera les possibles pour une vie de fourmis, l'éventail des tâches utiles à la société qu'elles pourront choisir en tant que fourmis ouvrières, à la confection des logis en cire, à la confection du miel, à la surveillance des oeufs par exemple.
Nous serons dans des castes de fonctions.
Comme toute société, les fourmis auront leur service d'hygiène et de nettoyage, même de pompes funèbres.
C'est l'histoire de la vie.
Y a t-il la guerre chez les fourmis ?
Assurément quand il faut se partager le monde. Des fourmis particulières seront là pour ça, un peu brutes de décoffrage et ne pouvant se nourrir seule pour survivre, mais très capables pour défendre et se battre.
Comment les fourmis communiquent ?
Grâce aux phéromones, jeunes lecteurs. Cette substance chimique diffusée par le corps servira à traduire, transmettre des informations.
L'auteure reviendra régulièrement sur les exemples des abeilles et des termites pour comparer les différences de groupes vivant à l'identique.
Ainsi nous décollerons de temps en temps dans les arbres et vers les essaims pour notre étude.
AU fil des pages, cela deviendra passionnant de comparer ces peuples eusociaux, si organisés.
Les illustrations d'Isabelle Simler seront sublimes de rais de lumière et de couleurs et nous étudierons l'aventure étape par étape, chapitres de double-pages par chapitres.
Les images nous offriront beaucoup de gros plan pour nous permettre de constater ce que nous révélera le texte.
Cela pose la nature à un rang de création très riche et devrait développer l'esprit curieux des jeunes sur le processus de regroupement social, de communication, de développement, nous étudierons l'infiniment petit et les insectes pour comprendre au final un peu mieux les raisons et le sens de notre société d'humain.
Vraiment à découvrir.
La première de couverture d'Isabelle Simler le suggérera, nous découvrirons grâce à l'auteure Anne Jankeliowitch un monde entier caché sous nos pieds.
" Royaumes minuscules" suivra les traces du peuple fourmi mais pas que.
Il y aura un peu de vocabulaire mais il nous apportera des informations intéressantes sur les modes de vie en groupe, grégaire par exemple (la vie de groupe) ou eusocial (d'un système animal dont les membres stériles travaillent pour les membres reproducteurs).
Le vocabulaire inévitablement portera le niveau à de bons lecteurs mais les jeux habiles de rabats à soulever permettront à ses informations d'être interprétées et partagées avec des plus jeunes, il faudra observer, sous le champignon ou les feuilles, nous dérangerons sans doute les fourmis dans leurs affaires quotidiennes.
On nous présentera la Reine, adulée, protégée et aussi condamnée à la ponte jusqu'à ce que mort s'en suive.
Elle ne commandera pas mais se montrera essentielle puisqu'elle maintiendra la survie de la colonie en multipliant les sujets.
Les sujets les plus nombreux sont des fourmis stériles, elles, se seront les travailleuses, appelées les "ouvrières".
Les Reines reproductrices seront rares comparées aux fourmis dont ça ne sera pas la fonction naturelle, nous dit-on.
Le saviez-vous : périodiquement des couples de fourmis reproducteurs, des mâles et femelles ailés, seront pondus sur des cycles de reproduction spéciaux pour la procréation.
Une fois choisie, la fourmi "Princesse" (c'est son statut si elle peut reproduire) et fécondée arrachera ses ailes pour fixer sa descendance sur un lieu précis, prête à fonder sa lignée, elle se fixe. Plusieurs peuvent cohabiter mais le plus souvent, elles vont chacun vers leur destin et prolonger la lignée.
Etonnamment, les fourmis reproductrices sont spéciales et précieuses mais pas majoritaires.
Ce qui nous fera réfléchir, deviser et relativiser sur l'expression "La Nature est bien faite" car à la lecture de cet exemple nous comprendrons que sur cet exemple précis le but de la transmission n'interviendra qu'à bon escient dans la reproduction, une auto-gestion presque naturelle pour ne pas se trouver déborder par le nombre, dirait-on. Les fourmis stériles seront aussi importantes puisqu'elles feront fonctionner la société de fourmis.
Cette société sera décortiquée et l'auteure déploiera les possibles pour une vie de fourmis, l'éventail des tâches utiles à la société qu'elles pourront choisir en tant que fourmis ouvrières, à la confection des logis en cire, à la confection du miel, à la surveillance des oeufs par exemple.
Nous serons dans des castes de fonctions.
Comme toute société, les fourmis auront leur service d'hygiène et de nettoyage, même de pompes funèbres.
C'est l'histoire de la vie.
Y a t-il la guerre chez les fourmis ?
Assurément quand il faut se partager le monde. Des fourmis particulières seront là pour ça, un peu brutes de décoffrage et ne pouvant se nourrir seule pour survivre, mais très capables pour défendre et se battre.
Comment les fourmis communiquent ?
Grâce aux phéromones, jeunes lecteurs. Cette substance chimique diffusée par le corps servira à traduire, transmettre des informations.
L'auteure reviendra régulièrement sur les exemples des abeilles et des termites pour comparer les différences de groupes vivant à l'identique.
Ainsi nous décollerons de temps en temps dans les arbres et vers les essaims pour notre étude.
AU fil des pages, cela deviendra passionnant de comparer ces peuples eusociaux, si organisés.
Les illustrations d'Isabelle Simler seront sublimes de rais de lumière et de couleurs et nous étudierons l'aventure étape par étape, chapitres de double-pages par chapitres.
Les images nous offriront beaucoup de gros plan pour nous permettre de constater ce que nous révélera le texte.
Cela pose la nature à un rang de création très riche et devrait développer l'esprit curieux des jeunes sur le processus de regroupement social, de communication, de développement, nous étudierons l'infiniment petit et les insectes pour comprendre au final un peu mieux les raisons et le sens de notre société d'humain.
Vraiment à découvrir.
