>
Critique de umezzu
Cette BD est consacrée à l'histoire de la Bretagne durant le haut moyen-âge. Évidemment, une grande partie de l'ouvrage détaille l'histoire de Nominoë, qui devient roi de Bretagne en 847, aprés sa victoire sur les Francs à Ballon.
Le dessin ne m'a pas convaincu. le traitement du sujet non plus, baignant dans une bretonnité absolue.
Les sanguinaires francs viennent sous les mérovingiens comme sous les carolingiens piller la Bretagne pour mieux la rançonner, mais heureusement les courageux guerriers bretons repoussent l'agresseur pour conserver leurs terres et l'indépendance.
Présentation caricaturale, qui fait du monde carolingien, un univers cruel et retords. Qu'est ce qu'un Charlemagne face à un chef breton à la lecture de livre. Exemple : "les Bretons ressentant douloureusement de leur pays, et le poids du tribut imposé par les Francs, prirent de nouveau les armes en 811. Nouvelle résistance, suivie d'une campagne impériale.. et de nouvelles exactions...". C'est vrai que les raids bretons en pays nantais qui ouvrent l'album ne sont eux qu'un simple passage paisible pour se procurer du vin dont manque la Bretagne....
Trêve d'ironie, le haut moyen-âge est fait de combats sanglants, de peuples qui se repoussent les uns les autres, de luttes âcres, où il est difficile de déterminer quel camp a tort ou a raison, si tant est que ces mots aient un sens dans ce contexte.
La présentation des événements historiques est donc contestable. D'autant qu'on aurait pu espérer de cette BD autre chose qu'une série de dates et de nom. Quelle était la vie quotidienne des bretons ? On ne voit pas dans le détail un seul village ou une ville. Et les campagnes... Y avait-il déjà une attirance maritime ou au contraire un retrait vers l'intérieur ? L'ouvrage traite un peu des différences de conception du catholicisme entre tenants de Saint Colomban et tenants de Saint Benoit (les Francs). Quelles étaient les différences ?
Bref, une BD qui laisse sur sa faim et qui pêche par une vision idéalisée du monde breton.
Le dessin ne m'a pas convaincu. le traitement du sujet non plus, baignant dans une bretonnité absolue.
Les sanguinaires francs viennent sous les mérovingiens comme sous les carolingiens piller la Bretagne pour mieux la rançonner, mais heureusement les courageux guerriers bretons repoussent l'agresseur pour conserver leurs terres et l'indépendance.
Présentation caricaturale, qui fait du monde carolingien, un univers cruel et retords. Qu'est ce qu'un Charlemagne face à un chef breton à la lecture de livre. Exemple : "les Bretons ressentant douloureusement de leur pays, et le poids du tribut imposé par les Francs, prirent de nouveau les armes en 811. Nouvelle résistance, suivie d'une campagne impériale.. et de nouvelles exactions...". C'est vrai que les raids bretons en pays nantais qui ouvrent l'album ne sont eux qu'un simple passage paisible pour se procurer du vin dont manque la Bretagne....
Trêve d'ironie, le haut moyen-âge est fait de combats sanglants, de peuples qui se repoussent les uns les autres, de luttes âcres, où il est difficile de déterminer quel camp a tort ou a raison, si tant est que ces mots aient un sens dans ce contexte.
La présentation des événements historiques est donc contestable. D'autant qu'on aurait pu espérer de cette BD autre chose qu'une série de dates et de nom. Quelle était la vie quotidienne des bretons ? On ne voit pas dans le détail un seul village ou une ville. Et les campagnes... Y avait-il déjà une attirance maritime ou au contraire un retrait vers l'intérieur ? L'ouvrage traite un peu des différences de conception du catholicisme entre tenants de Saint Colomban et tenants de Saint Benoit (les Francs). Quelles étaient les différences ?
Bref, une BD qui laisse sur sa faim et qui pêche par une vision idéalisée du monde breton.
