>
Critique de Terrinelivres
C'EST LA PREMIÈRE NEIGE AUJOURD'HUI
Des mots tout simples tracés dans un carnet de la papeterie du quartier. Marjorie aura la surprise d'y découvrir une réponse le lendemain. S'ensuit un échange entre Marjorie avec un ou une correspondant. Celui-ci révèle une grande détresse. Est-ce que Marjorie pourra le ou la sauver?
Un résumé qui évoque la dépression et le suicide d'un personnage. Malgré cette prémisse « Les carnets de novembre » est une histoire lumineuse chaudement recommandée pour nos ados et adultes en ce temps froid. Ce court roman est d'ailleurs bonifié par des croquis qui collent parfaitement au texte. Un carnet à lire, donner et partager.
Il y a Marjorie qui écrit en cachette dans un carnet. Son adorable petit stress d'avoir commis une bourde établie rapidement une sympathie pour ce personnage. Marjorie va mener des recherches pour découvrir celui qui répond dans ce carnet fluo. Au cours de cette enquête, on découvre une héroïne optimiste, sensible qui a un entourage chaleureux.
Ensuite, il y a celui qui répond dans le carnet. Un être sensible à la poésie et la musique. Qui avec ses propres mots exprime son mal-être. Amateur de musique, il fait référence aux textes d'un chanteur disparu tragiquement.
Et là tu demandes sûrement si ce roman encourage cette solution finalement? Hé bien non. Puisque l'auteure alterne les chapitres entre les deux personnages ce qui fait que l'intrigue oscille entre ue monde de bienveillance de Marjorie et l'entourage problématique de son correspondant. Grâce à ce procéder, j'ai vraiment eu un coup coeur pour cette histoire. C'est tellement bien écrit sur comment Marjorie réalise doucement la gravité de la situation. Puis Marie-Hélène Jarry met aussi les bons mots pour illustrer le glissement de son autre personnage tourmenté vers des idées de plus en plus noires. Même qu'à un certain moment la tension monte d'un cran puisqu'une illustration révèle que Marjorie côtoie ce jeune sans savoir.
Parlons justement des illustrations de Ayumi Harada. Les doux dessins enrobent le texte comme une grosse couette chaude. On accède via les croquis à une vie de quartier, au froid de novembre, de même qu'aux personnages tout en douceur. Mon coup coeur se trouve à la page 33, 34. Il y a comme un jeu de transparence des dessins à travers le papier qui témoigne à ce moment de l'histoire que l'un occupe l'esprit de l'autre. Un bel effet de mise en page.
Bref je suis encore enchanté qu'un roman qui porte sur un thème tragique mène les lecteurs vers de l'espoir. le tout avec subtilité. Ce qui évite de rebiffer le lecteur adolescent. Je mentionne aussi les superbes dessins dans l'écrin des mots de mme Jarry qui au final font une histoire pertinente pour tous.
Ps Merci à Masse critique Québec de m'avoir permis de découvrir cette oeuvre!
Des mots tout simples tracés dans un carnet de la papeterie du quartier. Marjorie aura la surprise d'y découvrir une réponse le lendemain. S'ensuit un échange entre Marjorie avec un ou une correspondant. Celui-ci révèle une grande détresse. Est-ce que Marjorie pourra le ou la sauver?
Un résumé qui évoque la dépression et le suicide d'un personnage. Malgré cette prémisse « Les carnets de novembre » est une histoire lumineuse chaudement recommandée pour nos ados et adultes en ce temps froid. Ce court roman est d'ailleurs bonifié par des croquis qui collent parfaitement au texte. Un carnet à lire, donner et partager.
Il y a Marjorie qui écrit en cachette dans un carnet. Son adorable petit stress d'avoir commis une bourde établie rapidement une sympathie pour ce personnage. Marjorie va mener des recherches pour découvrir celui qui répond dans ce carnet fluo. Au cours de cette enquête, on découvre une héroïne optimiste, sensible qui a un entourage chaleureux.
Ensuite, il y a celui qui répond dans le carnet. Un être sensible à la poésie et la musique. Qui avec ses propres mots exprime son mal-être. Amateur de musique, il fait référence aux textes d'un chanteur disparu tragiquement.
Et là tu demandes sûrement si ce roman encourage cette solution finalement? Hé bien non. Puisque l'auteure alterne les chapitres entre les deux personnages ce qui fait que l'intrigue oscille entre ue monde de bienveillance de Marjorie et l'entourage problématique de son correspondant. Grâce à ce procéder, j'ai vraiment eu un coup coeur pour cette histoire. C'est tellement bien écrit sur comment Marjorie réalise doucement la gravité de la situation. Puis Marie-Hélène Jarry met aussi les bons mots pour illustrer le glissement de son autre personnage tourmenté vers des idées de plus en plus noires. Même qu'à un certain moment la tension monte d'un cran puisqu'une illustration révèle que Marjorie côtoie ce jeune sans savoir.
Parlons justement des illustrations de Ayumi Harada. Les doux dessins enrobent le texte comme une grosse couette chaude. On accède via les croquis à une vie de quartier, au froid de novembre, de même qu'aux personnages tout en douceur. Mon coup coeur se trouve à la page 33, 34. Il y a comme un jeu de transparence des dessins à travers le papier qui témoigne à ce moment de l'histoire que l'un occupe l'esprit de l'autre. Un bel effet de mise en page.
Bref je suis encore enchanté qu'un roman qui porte sur un thème tragique mène les lecteurs vers de l'espoir. le tout avec subtilité. Ce qui évite de rebiffer le lecteur adolescent. Je mentionne aussi les superbes dessins dans l'écrin des mots de mme Jarry qui au final font une histoire pertinente pour tous.
Ps Merci à Masse critique Québec de m'avoir permis de découvrir cette oeuvre!
Acheter ce livre sur
