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Critique de LoupAlunettes
Très amateur de son travail graphique en pleine couleur et de son univers onirique, nous ne nous refuserons pas un nouvel album illustré par Toni Demuro.
C'est d'une histoire d'amour dont il sera question, où le ver sera ironiquement dans la pomme.
Non, ce fruit d'amour ne sera pas gâté, il sera la montagne d'un couple insolite qui admirera le lointain au delà des arbres.
C'est l'histoire d'un Mille-patte qui cède au charme d'une cheneuille.
Quoi, comment, dites-vous?
Cheneuille.
Vous avez bien lu, bien entendu car Yannick Jaulin notre auteur-conteur s'amusera à traficoter les mots, en inventer pour nous amuser, tout en contant l'idylle.
Et bisouiller, se faire de la chaudure, vous connaissiez?
Nous imaginons aisément l'accent du poitou de Jaulin sur ces néologismes francophones.
Un charme amusant.
Toujours est-il que la tournure des événements va nous surprendre, surtout proposée à travers les relations de l'infiniment petit.
Les plus jeunes lecteurs comprendront facilement ce qu'il se passe, les tristes problèmes de couple en présence, que notre cheneuille s'ennuie, puis que par la suite notre amoureux soit troublé de la métamorphose de notre chenille en papillon.
Le conte propose, on s'en rend compte, un autre niveau de lecture plus fin de l'aventure à un lectorat plus grand.
Oui, notre cheneuille va sembler s'oublier dans son cocon d'amour, à se tourner les pattes, le Mille-pattes subvenant aux moindres de ses besoins.
La grasse chenille va en baver de s'ennuyer à s'en rendre malade, un petit coeur de rose qui va se faner.
Le sujet est finalement très sérieux et concerne, on ne se le cachera pas, le monde des adultes, pour faire comprendre à échelle d'insectes et de jeunes lecteurs, qu'une âme soeur puisse se désister d'un duo de ne plus penser à soi, ne plus se retrouver dans une relation à deux.
De la cheneuille au parpaillon, nous aurons l'illustration d'un épanouissement naturel mais le Mille-Patte ne reconnaîtra pas son aimée, pourtant le parpaillon se trouvait de tous temps dans le ver.
Un conte doux-amer qui en dit long sans se montrer démonstratif d'une morale de fin.
Les jeunes lecteurs se feront leur propre opinion de ce conte où le Mille-pattes reste coi.
C'est amusant et finalement intelligent à échelle d'enfant, d'une philosophie très compréhensible sur les affres de l'amour.
C'est d'une histoire d'amour dont il sera question, où le ver sera ironiquement dans la pomme.
Non, ce fruit d'amour ne sera pas gâté, il sera la montagne d'un couple insolite qui admirera le lointain au delà des arbres.
C'est l'histoire d'un Mille-patte qui cède au charme d'une cheneuille.
Quoi, comment, dites-vous?
Cheneuille.
Vous avez bien lu, bien entendu car Yannick Jaulin notre auteur-conteur s'amusera à traficoter les mots, en inventer pour nous amuser, tout en contant l'idylle.
Et bisouiller, se faire de la chaudure, vous connaissiez?
Nous imaginons aisément l'accent du poitou de Jaulin sur ces néologismes francophones.
Un charme amusant.
Toujours est-il que la tournure des événements va nous surprendre, surtout proposée à travers les relations de l'infiniment petit.
Les plus jeunes lecteurs comprendront facilement ce qu'il se passe, les tristes problèmes de couple en présence, que notre cheneuille s'ennuie, puis que par la suite notre amoureux soit troublé de la métamorphose de notre chenille en papillon.
Le conte propose, on s'en rend compte, un autre niveau de lecture plus fin de l'aventure à un lectorat plus grand.
Oui, notre cheneuille va sembler s'oublier dans son cocon d'amour, à se tourner les pattes, le Mille-pattes subvenant aux moindres de ses besoins.
La grasse chenille va en baver de s'ennuyer à s'en rendre malade, un petit coeur de rose qui va se faner.
Le sujet est finalement très sérieux et concerne, on ne se le cachera pas, le monde des adultes, pour faire comprendre à échelle d'insectes et de jeunes lecteurs, qu'une âme soeur puisse se désister d'un duo de ne plus penser à soi, ne plus se retrouver dans une relation à deux.
De la cheneuille au parpaillon, nous aurons l'illustration d'un épanouissement naturel mais le Mille-Patte ne reconnaîtra pas son aimée, pourtant le parpaillon se trouvait de tous temps dans le ver.
Un conte doux-amer qui en dit long sans se montrer démonstratif d'une morale de fin.
Les jeunes lecteurs se feront leur propre opinion de ce conte où le Mille-pattes reste coi.
C'est amusant et finalement intelligent à échelle d'enfant, d'une philosophie très compréhensible sur les affres de l'amour.
