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Critique de AUDRIT
Cette fois c'est dans le Marais poitevin sous le Second Empire que Corinne nous emmène, bien installés sur des "plates" pour voguer aux milieux des canaux, des roselières et longer les rives de la Sèvre Niortaise.
Lorsque l'ingénieur parisien des Ponts et Chaussées, Crespin Dupuybel est affecté pour entamer et mettre en place un chantier gigantesque d'aménagement du bassin de la Sèvre, c'est toute la famille qui quitte Paris, femme, fille et gouvernante n'ont pas droit au chapitre, la condition féminine de l'époque fait qu'elles se doivent de le suivre.
Popée, encore fillette, s'ennuie bien vite dans cette province et se lie d'amitié avec Tino et Lili ; lorsqu'un jour, elle va les retrouver dans les marais à l'insu de sa gouvernante Marianne, le patriarche voit rouge. Cette fugue, conduira au renvoi de cette dernière sans sommation, quant à Popée, elle payera bien cher son escapade et sera envoyée au couvent des Ursulines pour y être canalisée.
Dans cet ouvrage, les sentiments filiaux, l'amour parental passe après les convenances et les codes de bonne conduite, l'auteure met aussi l'accent sur les différences de classes et le racisme, quant à l'Amour ? aura-t-il sa place ? En tout cas, haine, rancoeur et vengeance seront au programme de cette saga familiale.
Juste un petit bémol, j'ai trouvé que la fin aurait peut-être pu être plus détaillée, beaucoup moins rapide, en savoir plus sur les amours de Marianne et son ex amoureux, ils auraient pu se retrouver... mon côté fleur bleue sans doute.
Merci Corinne pour cet ouvrage, merci aux Editions Calmann-Lévy - Territoires et à Doriane en particulier.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
Lorsque l'ingénieur parisien des Ponts et Chaussées, Crespin Dupuybel est affecté pour entamer et mettre en place un chantier gigantesque d'aménagement du bassin de la Sèvre, c'est toute la famille qui quitte Paris, femme, fille et gouvernante n'ont pas droit au chapitre, la condition féminine de l'époque fait qu'elles se doivent de le suivre.
Popée, encore fillette, s'ennuie bien vite dans cette province et se lie d'amitié avec Tino et Lili ; lorsqu'un jour, elle va les retrouver dans les marais à l'insu de sa gouvernante Marianne, le patriarche voit rouge. Cette fugue, conduira au renvoi de cette dernière sans sommation, quant à Popée, elle payera bien cher son escapade et sera envoyée au couvent des Ursulines pour y être canalisée.
Dans cet ouvrage, les sentiments filiaux, l'amour parental passe après les convenances et les codes de bonne conduite, l'auteure met aussi l'accent sur les différences de classes et le racisme, quant à l'Amour ? aura-t-il sa place ? En tout cas, haine, rancoeur et vengeance seront au programme de cette saga familiale.
Juste un petit bémol, j'ai trouvé que la fin aurait peut-être pu être plus détaillée, beaucoup moins rapide, en savoir plus sur les amours de Marianne et son ex amoureux, ils auraient pu se retrouver... mon côté fleur bleue sans doute.
Merci Corinne pour cet ouvrage, merci aux Editions Calmann-Lévy - Territoires et à Doriane en particulier.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
