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Critique de svecs


svecs
22 novembre 2015
Largo Winch reste un plaisir honteux. C'est un condensé de tout ce qui peut être insupportable en bande dessinée, dans le sens tape-à-l'oeil, machiste, simpliste... un forme de grand slam.
Le multimilliardaire en baskets, à gauche dans le coeur, à droite dans le portefeuille, qui est aussi pugnace sur les marchés boursiers que dans les coups fourrés.
Dans ce nouvel épisode, j'ai presque l'impression que JVH s'est tellement rendu compte qu'il avait épuisé toutes les ficelles qu'il se lance dans un marivaudage qui aurait pû faire de ce tome ses propres "bijoux de la Castafiore".
C'est à peine si les portes ne claquent pas, les couples se faisant et se defaisant. Miss Pennywinkle tombe dans les bras d'un amour de jeunesse (la psychologie féminine n'ayant aucun secrets pour les auteurs, la fière et froide Miss P se transforme en ado bondissante, en robe rose), Cochrane se laisse pathétiquement séduire, Silky tente de pécho, mais sans succès tandis qu'un'une ancienne maîtresse de Largo tente de mettre dans son lit tout se qui bouge, sauf Silky, qui en est très contrariée.
Et Largo, dans tout ça ? Lui, qui n'est pas du genre à se faire enquiller comme un bleu, a bobo à son coeur. Il est bleu de la belle Saïdé, une belle étudiante, qui se révèle être un agent double, kamikaze en voie de se faire exploser pour décapiter le groupe W lors du big board qui s'annonce, alors qu'elle est en fait agent triple, travaillant pour la CIA, en tout cas pour une agent double de la CIA qui se trouve être au service d'un oligarche russe qui veut prendre le contrôle du groupe W.
Suis-je clair ?
Largo court après Saïdé, rattrapée par son double jeu et dépassée par le double jeu de son patron. Ah la la, Largo, que va-t-il encore t'arriver ?
Ce tome 19, c'est le mariage inattendu entre Homeland et Rosamund Pilcher. Un concept en soi...
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