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Critique de Bimach
L'homme qu'on attendait...…. mais qui a raté le rendez vous avec son destin en juin 1940. Ce livre, qui se lit très vite et avec un profond plaisir. D'une part parce qu'il est écrit dans une langue ensorceleuse, mais aussi et surtout car on y est confronté à des interrogations sur les évènements historiques et sur le fonctionnement de la société politique d'une manière réellement passionnante.
Ce n'est pas une biographie à proprement parler. On n'y trouve rien ou presque sur les jeunes années de Mendel, ni aucune description précise, par exemple, des circonstances du meurtre dans la forêt de Fontainebleau. Ce n'est pas le propos de Janneney. Ce qu' il cherche, c'est à éclairer, à travers des éléments de sa vie, le mystère de ce rendez vous manqué avec le grand destin que l'histoire devait à celui qui, en juin 1940, semblait, comme l'avaient compris les Anglais, le seul, dans la classe politique Française capable d'affronter les circonstances. le Général de Gaulle était un inconnu dont le nom ne disait rien à personne. le passage de Mandel, personnage connu et reconnue de la III° république, aurait eu un autre retentissement immédiat.
Et Janneney termine sur l'interrogation angoissante : peut il exister un système institutionnel qui favorise l'accès au pouvoir de ceux qui sont réellement le mieux placés pour affronter les difficultés de l'heure ? Il ne tranche pas, mais remarque que, de nos jours comme avant la guerre, ce n'est malheureusement pas le cas, et que, dans le cadre que nous vivons, les qualités qu'il faut pour accéder au pouvoir politique ne sont justement pas celles qui permettent de l'exercer de manière adéquate dans les conditions difficiles.
Ce n'est pas une biographie à proprement parler. On n'y trouve rien ou presque sur les jeunes années de Mendel, ni aucune description précise, par exemple, des circonstances du meurtre dans la forêt de Fontainebleau. Ce n'est pas le propos de Janneney. Ce qu' il cherche, c'est à éclairer, à travers des éléments de sa vie, le mystère de ce rendez vous manqué avec le grand destin que l'histoire devait à celui qui, en juin 1940, semblait, comme l'avaient compris les Anglais, le seul, dans la classe politique Française capable d'affronter les circonstances. le Général de Gaulle était un inconnu dont le nom ne disait rien à personne. le passage de Mandel, personnage connu et reconnue de la III° république, aurait eu un autre retentissement immédiat.
Et Janneney termine sur l'interrogation angoissante : peut il exister un système institutionnel qui favorise l'accès au pouvoir de ceux qui sont réellement le mieux placés pour affronter les difficultés de l'heure ? Il ne tranche pas, mais remarque que, de nos jours comme avant la guerre, ce n'est malheureusement pas le cas, et que, dans le cadre que nous vivons, les qualités qu'il faut pour accéder au pouvoir politique ne sont justement pas celles qui permettent de l'exercer de manière adéquate dans les conditions difficiles.
