3 amis anglais décident de passer leurs vacances ensemble, sur un canot à rames qui les conduit de Kingston à Londres.
C'est l'occasion pour l'auteur, de se livrer à de nombreux exercices de style, le tout sur un ton désopilant so british ( précurseur des
Monty Python ?). En effet l'on passe d'envolées lyriques sublimes (les 3 hommes imaginent ce que doit être le voyage), aux situations ubuesques liées à l'incompétence non assumée de nos lascars, qu'il s'agisse de la navigation ou de l'organisation de l'intendance. Les lieux traversés fournissent un prétexte à de nombreuses anecdotes historiques, ou à une conception assez nombriliste des valeurs sociales (de la nuisance des petits bateaux quand on est sur un gros, et inversement), ou encore à la réminiscence de souvenirs personnels qui permettent de cerner les personnages
J'allais oublier le quatrième compagnon, et pas des moindres : Montmorency, le chien névrosé, qui ne laisse pas sa part de responsabilité dans la mise en place des scénarios catastrophes.
Ce roman n'est pas pour moi une totale découverte, car, il y a de cela quelques décennies, notre prof d'anglais l'avait choisi comme fil rouge de l'année de seconde, à la place d'un manuel classique. Je n'en avais pas alors perçu toutes les subtilités….
Lu en partenariat avec Bibliofolie et les éditions Points
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