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Critique de bdelhausse


Après deux albums que j'estime fort réussis, le lecteur a droit à un flop assez retentissant. Ce n'est que mon avis, bien sûr.

On trouve Jerry Spring vendant de la camelote aux indiens. Il est débusqué par Pancho, dont on se demande réellement ce qu'il fout là. D'ailleurs, on croise des indiens à chaque coin de rocher dans cette cambrousse...

Jerry est devenu marshall pour la bonne cause. Il s'agit de ramener Daphné Fenton, une jeune fille enelvée par les indiens 6 ans plus tôt. En même temps, on apprend que Jimmy-longues-jambes est de mêche, il s'agit aussi d'un vendeur de breloque, qui fait photographe à ses heures. Et il suffit d'en parler pour que Jerry et Pancho le croise... Dingue,non? J'ai beau essayer en citant le nom de toutes les jolies filles que je connais, je n'ai eu droit qu'à l'apparition de ma belle-mère... Passons.

S'ensuit un stratagème tout fait inbuvable où Pancho et Jerry jouent au chat et à la souris avec Jimmy-longues-jambes, car ils savent que ce mécréant va les conduire à Daphné Fenton. Ils arrivent dans un campement indien et apprennent le mariage du fils du chef avec Lune d'Argent (d'où le titre de la BD pour celui qui n'a pas suivi)... Et bim, boum, badaboum, je vous le file en mille... Lune d'Argent, c'est Daphné Fenton.

Jijé se reconvertit dans le vaudeville. Les portes claques. Les amants filent au petit jour regagner leur teepee... euh non, je m'égare.

L'aspect le plus intéressant, c'est le changement opéré chez Jerry Spring, qui devient un peu plus viril, plus "mâle"... il ne se rase plus en permanence. Pancho joue un peu à la mère poule avec son compagnon. Il se développe un humour qui n'est pas si mal. Mais les coïncidences et le rebondissements à la 6-4-2... là, on est quand même dans le n'importe quoi.

Ajoutons une belle présence d'esprit de Daphné Fenton, qui écrit en français un mot à destination de Jerry Spring, avec une orthographe déplorable, la rencontre avec un trappeur canadien nommé Lafolette... et un final sur l'air du "un mois plus tard"... Et je craque complètement...

Côté dessin, si les mouvements sont rendus avec le brio habituel, les décors sont minimalistes. Par contre, Jijé multiplie les visages en close-up, avec un très bon rendu des expressions.
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