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Critique de umezzu
Dans l'armoire à souvenirs figurent quelques Tanguy & Laverdure, en moindre nombre que les Buck Danny. de la BD d'aviation, toujours signée Charlier, mais sur des zincs français, et avec un personnage grande gueule et gaffeur : Laverdure.
Uderzo a créé la série avec Charlier au scénario. Puis le succès d'Astérix l'accaparant, il a cédé le dessin à d'autres graphistes dont Jigé. le trait de Jigé est plus direct, plus précis et convient fort bien au monde de l'aviation.
Cet épisode a vieilli (beaucoup), mais conserve un certain charme. L'intrigue est basique : une vilaine secte asiatique, menée par des Japonnais, veut pousser les français à quitter le Pacifique en sabotant une expérience atomique. Peu importe les morts occasionnés (sur le plan cinématographique, cela se traduirait par rires sataniques résonnant en stéréo base qualité…).
L'album date de 1969. C'est l'époque du Centre d'Expérimentation du Pacifique, la bombe est présentée comme « contrôlée », les Tahitiens ont le « fiu » et restent en arrière-plan sans être mis en valeur. Bref, les lieux communs ont sacrément vieilli. Les dessins un peu aussi, mais les avions restent très maîtrisés, l'action fait entrer le lecteur dans le cockpit, et Laverdure apporte un peu de fraîcheur dans une histoire qui serait trop sérieuse sans cet ahuri.
Uderzo a créé la série avec Charlier au scénario. Puis le succès d'Astérix l'accaparant, il a cédé le dessin à d'autres graphistes dont Jigé. le trait de Jigé est plus direct, plus précis et convient fort bien au monde de l'aviation.
Cet épisode a vieilli (beaucoup), mais conserve un certain charme. L'intrigue est basique : une vilaine secte asiatique, menée par des Japonnais, veut pousser les français à quitter le Pacifique en sabotant une expérience atomique. Peu importe les morts occasionnés (sur le plan cinématographique, cela se traduirait par rires sataniques résonnant en stéréo base qualité…).
L'album date de 1969. C'est l'époque du Centre d'Expérimentation du Pacifique, la bombe est présentée comme « contrôlée », les Tahitiens ont le « fiu » et restent en arrière-plan sans être mis en valeur. Bref, les lieux communs ont sacrément vieilli. Les dessins un peu aussi, mais les avions restent très maîtrisés, l'action fait entrer le lecteur dans le cockpit, et Laverdure apporte un peu de fraîcheur dans une histoire qui serait trop sérieuse sans cet ahuri.
