Yiu, tome 4 : Prie pour qu'elle meure

Ce tome commence au centre hospitalier de Saint-Jean-De-Jérusalem ou est soigné le petit frère de Yiu. Les enfants arrivent à capter des images de l'extérieur et l'un d'eux reconnaît Yiu et le dit à son petit frère. Pour mémoire, c'est pour lui que Yiu risque sa vie, pour gagner assez d'argent et sauver l'enfant. Delfï Miyazannhauer continue de façon posthume de prophétiser la fin du monde grâce au pouvoir de la bête. Il promet un message toutes les six heures jusqu'à la destruction finale de la vie sur la terre. Les peuples deviennent fous, certains voient en la prophétie et le monstre de la forteresse oecuménique un nouveau dieu venu leur apporter la rédemption. Yiu et sont équipe ont enfin atteint les étages où est l'antéchrist. Il y a aussi une équipe de presse et de scientifiques qui tente de pacifier la bête. Yiu, en fin stratège, les infiltre pur mieux approcher son ennemi qui est sa cible. La bête se montre toute puissante et destructrice. L'équipe de mercenaires qui appuie la mission de Y se fait décimer. Elle se retrouve seule face à face à la bête et s'apprête pour un combat déloyale…

Ce quatrième épisode respecte les promesses du troisième. Les dessins, l'architecture, les combats sont toujours d'une qualité irréprochable. le scénario est la suite logique du tome précédent et Yiu nous montre un peu d'humanité, en versant quelques larmes. Mais la tueuse est toujours aussi déterminée, sans compassion pour ses frères d'armes décimés. Si elle pleure, c'est plutôt sur son sort et celui de son petit frère. Plus que jamais, elle mesure que cette mission est du suicide. Mais même la bête commence à lui vouer une certaine admiration. Ce retournement lui sauvera t'il la vie ? L'action est intense, pas de place pour l'ennui ni pour les bons sentiments. Pas de pitié, la violence fait place à la violence et les fous de dieu n'ont jamais été aussi fous de dieu. Bonjour le monde du futur vu sous cet angle, un bon livre pour préférer la laïcité.