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Critique de jeunejane


Claude, narrateur, a 29 ans en 1994 au début des faits.
Il est préparateur en pharmacie dans la ville de Charleroi en Belgique. Il vit au-dessus de la pharmacie et en assure ainsi la sécurité grâce à un téléphone portable Nokia. Nous sommes au tout début de la vulgarisation de cette belle invention. Il rencontre de temps en temps une fille et l'emmène au cinéma mais n'a pas encore rencontré la femme de sa vie.
Chaque week-end, il retourne chez ses parents, anciens ouvriers et va dire bonjour à sa tante Adrienne,une belle dame, toujours accueillante avec lui le samedi soir quand il va lui rendre visite.
Adrienne voudrait lui révéler un secret mais trop tard, quand Claude revient la semaine suivante, il la retrouve apparemment morte de mort naturelle , étendue par terre.
Les faits se révéleront plus compliqués que cela et grâce aux recherches de Claude, nous pourrons lever les mystères sur la vie d'Adrienne .
Elle m'a semblé au début pas sympathique du tout et puis au fur et à mesure, tout s'est éclairé et n'ai pu qu'éprouver de l'empathie pour cette dame qui n'avait pas pu passer outre le premier drame de sa jeunesse.
Armel Job écrit très bien, structure son récit à merveille, y glisse à sa façon pas mal de traits d'humour et analyse très finement ses personnages.
Les rappels à la religion sont cependant trop nombreux pour moi bien que le personnage central se déclare athée depuis son adolescence.
Par contre les références à la catastrophe du charbonnage du Bois du Cazier en 1956, nous montrent les répercussions humaines horribles qu'elle pouvait avoir entraînées pour les familles.
La fin de la relation des faits dans un livre tenu par Claude a lieu en 2017, moment où nous apprenons qui a réellement tué Adrienne.
Un roman où l'expression belge prend toute son ampleur :" on lave son linge sale en famille" car jamais les autorités n'auront été mêlées à la mort d'Adrienne.
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