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Critique de Gwen21


Orgueil, colère, luxure, convoitise, paresse, avarice, gourmandise... ils sont tous réunis dans cet album, les fameux sept péchés capitaux !

Nous sommes à Rome, au Vatican, en l'an de grâce 1492.

Malgré les splendeurs artistiques du Quattrocento et la beauté des Italiennes chantée par les poètes, autant dire que la ville sainte est un cloaque où la corruption est reine, où les prélats sont plus princes que d'Eglise et où la course au pouvoir bat son plein. Au milieu de cette fange, Rodrigo Borgia, le tristement célèbre cardinal connu pour ses exactions, ses moeurs dissolues et ses nombreux enfants naturels, est bien près de siéger sur le trône de Saint-Pierre. Le futur Alexandre VI est un personnage dont l'existence entre lumière et ombre se prête à merveille aux extrapolations, légendes et autres interprétations, toutes choses qui me laissaient espérer une bande-dessinée haute en couleurs et en rebondissements. Et pourtant je reste assez mitigée.

Le dessin de Manara est comme on s'y attend très esthétique et très sensuel, ce qui me semble assez bien correspondre à une époque où le rapport au corps et à la nudité n'était pas aussi prude qu'aujourd'hui mais, quant au scénario de Jodorowsky, je l'ai trouvé surjoué, sans nuances et entretenant facilement les clichés. Le rythme est plutôt expéditif, les situations complexes se résolvent en quelques cases et mon cerveau s'est plusieurs fois emmêlé dans le sens de lecture des phylactères.

Sans être une complète déception, je m'attendais à mieux et contre toute attente, je ne suis plus très motivée pour poursuivre la série. A la grâce de Dieu !


Challenge Multi-Défis 2016
Challenge Petits plaisirs 2016
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