AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de svecs


Avec ce troisieme volume, le duo Jodo-Moebius apportent enfin la conclusion des tribulations d'Alain Mangel, professeur de philosophie en fuite. Ce dernier s'est retrouve bien malgre lui aux prises avec trois illumines persuades de preparer le retour de Jesus sur Terre. Apres un bref passage dans le sud de la France, Mangel se retrouve desormais en Amerique du Sud, sous la protection du cartel de trafic de drogue dirige par le pere de la "vierge" Maria.
Apres une longue retraite meditative, cette derniere reapparait barbue et proclame etre devenue Jesusa, androgyne ne de la fusion de Maria et du Christ qu'elle portait en elle. Pour Mangel aussi, le temps de la transfiguration approche, meme si il ne veut pas entendre parler !
Dans ce dernier volume, Jodo renoue avec certains themes centraux de son oeuvres, en tete cette transfiguration qui fera de Mangel un etre neuf. C'est aussi le moins bon volume de ce cycle, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, graphiquement, les pages passent de 3 a 4 bandes, ce qui implique des cases plus petites, plus chargees et moins agreables a lire. Selon Moebius, l'editeur a exige une reduction du nombre de pages. Il etait difficile de couper dans le scenario, il a donc fallu faire avec.
De plus, comme des la fin du tome 2, Jodo a tendance a en faire un peu trop. Certaines situations sont inutilement exagerees. Jodo croyait-il les rendre plus droles ainsi ? le resultat ne me convainc pas. Par exemple, fallait-il vraiment faire du retour de Mangel a la Sorbonne une telle farce ? Fallait-il que l'initiation de Mangel soit aussi longue ? Et fallait-il vraiment qu'il en ressorte rajeuni ?
Mais Jodo conclut son recit de belle maniere. En jouant sur les coincidences et les hasards, Jodo nous laisse dans le doute. Tout ce que nous avons vu n'etait-il qu'un enchainement de hasards et de coincidences ? Ou bien...
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}