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Critique de FrancoMickey


Comme disait Hannibal « j'adore quand un samedi matin se déroule sans accroc » (citation remasterisée version week-end ndlr). Après un bon petit footing pour se décrasser d'une semaine harassante suivi d'une douche revigorante, quoi de mieux qu'une petite lecture musclée, pépère dans le canap' encore dopé aux endorphines ? Une aventure du bellâtre à la chevelure platine flamboyante des océans me semblait de circonstance.

Dès les premières pages la claque graphique est telle que vous prenez un tsunami en pleine face. Pause. Vous comprendrez que le vocabulaire marin pourra être plus présent qu'à l'accoutumée, aussi je recommande aux lecteurs concernés par la thalassophobie de fermer un oeil sur deux. Reprenons. La patte d'Ivan Reis diffuse un charme céleste et dévoile des planches mirifiques au trait ciselé, expressif et gracieux.

Ajoutez à ce majestueux tableau l'ancrage précis de Joe Prado et le coloriage envoûtant de Rod Reis et vous obtenez une grâce visuelle des plus exquises. Les couchers de soleil embrasés de tons dorés offrant une vue aérienne sur l'océan scintillant de mille feux vous resteront gravés sur les rétines encore quelques temps.

Pour fermer la marche de cette équipe en grande pompe, Geoff Johns insuffle un nouveau souffle épique emprunt de valeurs éthiques et philosophiques des plus appréciables à ce héros que trop éclipsé dans l'ombre de l'aile DC. Entre action pop-corn, moments intimistes et réflexions sociétales, l'auteur redore avec subtilité et modernité le blason du roi de l'Atlantide.

Oubliez le ténébreux Jason Momoa (je sais mesdames cela ne sera pas forcément facile) et l'insipide film éponyme dont il tente tant bien que mal de sauver l'honneur et plongez dans les sombres entrailles de la planète bleue. Pour vous situer, on est sur le niveau 9 de plongée sous-marine. Ah, on me souffle dans l'oreillette que les niveaux s'arrêtent à 5 pour le commun des mortels. Vous voilà prévenus.
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