>
Critique de Pavlik
Suite à Trinity War, le précédent crossover DC impliquant les différentes Ligues de Justice à l'oeuvre dans l'actuel univers des New 52, le Syndicat du Crime a débarqué sur notre terre. En effet, si le concept des terres parallèles avait été aboli par les événements de Crisis on Infinte Earths (le crossover historique de DC), il est de nouveau en vigueur depuis Infinite Crisis 52 et perdure avec la Renaissance de DC.
Mais qu'est-ce donc au juste que ce Syndicat du Crime ? Originaire de Terre 3, il est composé de reflets maléfiques des plus grands héros de l'éditeur de Superman et consorts. Ainsi Ultraman est l'inverse de Big Blue (la kryptonite le rend fort quand le soleil l'affaiblit), Owlman est le négatif de Batman, Superwoman celui de Wonderwoman, Power Ring celui de Green Lantern, Johnny Quick celui de Flash et Deathstorm, celui de Firestorm. En somme il s'agit d'une JLA maléfique. Aidé par la mystérieuse Société Secrète (dont on a déjà vu l'un des membres à l'oeuvre dans Batman hors-série 5, en l'occurrence l'Épouvantail), dirigée par l'Outsider (l'Alfred de Terre 3) qui joue le rôle d'avant garde et de "cinquième colonne", le Syndicat du Crime a donc vaincu la JLA et conquis le monde. Sachez d'emblée que, si comme moi vous n'avez pas lu Trinity War, ce n'est pas un problème pour apprécier Forever Evil, même si, évidemment, on brûle de savoir ce qui est arrivé aux héros, les vrais, ceux qui gagnent normalement.
Mais il faut croire que les gentils ne font peut-être plus autant recette (dans tous les sens du terme) qu'auparavant et, comme Marvel en son temps avec Dark Reign, DC surfe sur la vague des méchants, avec néanmoins une dimension sombre et tragique plus accentuée. Ce premier mensuel nous présente donc la série principale (Forever Evil), ainsi que des back-up (histoires de complément dans la langue de Molière) axées, bien évidement, sur des vilains (avec toutefois des nuances quant à l'adhésion au "côté sombre de la force") : les Lascars (un groupe de voleurs, ennemis de Flash, emmené par Captain Cold), Grodd (tyrannique et ultra violent roi des gorilles, également un ennemi de Flash), ainsi que l'Épouvantail et Bane, deux adversaires bien connus de Batman.
Les back-up s'enchaînent de façon cohérente avec la série principale (ce qui n'est pas toujours le cas) et il faut avouer que le premier numéro de ce Forever Evil envoie du lourd, le Syndicat du Crime n'étant pas venu faire du tourisme. Ainsi l'avenir s'annonce prometteur et l'arrivée en force de méchants sur-puissants risquent de bouleverser certaines hiérarchies et d'obliger les uns et les autres à se positionner clairement, ce qui peut être l'occasion d'utiliser des personnages de façon inhabituelle. Un crossover potentiellement riche en surprise donc.
Mais qu'est-ce donc au juste que ce Syndicat du Crime ? Originaire de Terre 3, il est composé de reflets maléfiques des plus grands héros de l'éditeur de Superman et consorts. Ainsi Ultraman est l'inverse de Big Blue (la kryptonite le rend fort quand le soleil l'affaiblit), Owlman est le négatif de Batman, Superwoman celui de Wonderwoman, Power Ring celui de Green Lantern, Johnny Quick celui de Flash et Deathstorm, celui de Firestorm. En somme il s'agit d'une JLA maléfique. Aidé par la mystérieuse Société Secrète (dont on a déjà vu l'un des membres à l'oeuvre dans Batman hors-série 5, en l'occurrence l'Épouvantail), dirigée par l'Outsider (l'Alfred de Terre 3) qui joue le rôle d'avant garde et de "cinquième colonne", le Syndicat du Crime a donc vaincu la JLA et conquis le monde. Sachez d'emblée que, si comme moi vous n'avez pas lu Trinity War, ce n'est pas un problème pour apprécier Forever Evil, même si, évidemment, on brûle de savoir ce qui est arrivé aux héros, les vrais, ceux qui gagnent normalement.
Mais il faut croire que les gentils ne font peut-être plus autant recette (dans tous les sens du terme) qu'auparavant et, comme Marvel en son temps avec Dark Reign, DC surfe sur la vague des méchants, avec néanmoins une dimension sombre et tragique plus accentuée. Ce premier mensuel nous présente donc la série principale (Forever Evil), ainsi que des back-up (histoires de complément dans la langue de Molière) axées, bien évidement, sur des vilains (avec toutefois des nuances quant à l'adhésion au "côté sombre de la force") : les Lascars (un groupe de voleurs, ennemis de Flash, emmené par Captain Cold), Grodd (tyrannique et ultra violent roi des gorilles, également un ennemi de Flash), ainsi que l'Épouvantail et Bane, deux adversaires bien connus de Batman.
Les back-up s'enchaînent de façon cohérente avec la série principale (ce qui n'est pas toujours le cas) et il faut avouer que le premier numéro de ce Forever Evil envoie du lourd, le Syndicat du Crime n'étant pas venu faire du tourisme. Ainsi l'avenir s'annonce prometteur et l'arrivée en force de méchants sur-puissants risquent de bouleverser certaines hiérarchies et d'obliger les uns et les autres à se positionner clairement, ce qui peut être l'occasion d'utiliser des personnages de façon inhabituelle. Un crossover potentiellement riche en surprise donc.
