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Critique de Dionysos89


Encore une fois, j'ai craqué devant un tome de la Renaissance de DC Comics, et aujourd'hui c'est au tour de la célèbre Justice League, qui d'ailleurs aura droit à son film en 2015, alors il est grand temps de s'y mettre !

J'ai eu peur au départ en voyant que les super-héros apparaissaient avant tout comme immatures, notamment Green Lantern, alors que ce sont pour la plupart des adultes accomplis. Mais au fil des pages, on se prend au jeu des répliques à deux balles : Aquaman vanné sur son dentifrice Aquafresh et des surnoms qui fusent dans tous les coins, ça n'a pas de prix ; pour tout le reste, il y a… Jim Lee ! En effet, loin de remettre en doute le talent de Geoff Johns, qui chapeaute l'ensemble de l'univers DC, mais ici c'est clairement lui qui pêche un petit peu car son scénario est bateau, même si pour une histoire des origines, j'imagine que l'enchaînement des rencontres et des combats téléphonés est inévitable. Face à cette baise de régime au niveau du scénario, on a une énorme compensation : le dessin. Et quel dessin ! Oh-la-la ! Quel dessin ! Jim Lee nous sort la totalité de sa palette graphique pour des dessins d'une expression assez rare, je crois, avec une vivacité dans le trait et une variété dans les expressions vraiment enthousiasmante. C'est un bonheur fou de regarder ses planches ! L'ensemble fait parfois irréaliste, mais ce n'en pas moins agréable, d'autant plus qu'on nous gratifie follement de planches énormes qui dépassent du cadre habituel, l'une se permettant d'être magnifique sans être dans le sens habituel de lecture.
Finalement, face à un Superman hautain, à un Flash trop décalé et à un Green Lantern vantard, on découvre un Batman charismatique et fier d'être sans pouvoir, un Aquaman plus bad-ass que jamais et surtout, surtout, une Wonder Woman splendide, qui est, je crois, ma favorite ici (choix facile, j'avoue, tellement elle paraît pétillante de vie) : elle dégage une vigueur, une candeur et une sincérité phénoménales (dans le trait comme dans sa personnalité), on a vraiment envie de découvrir le monde de la Justice League en la suivant à la trace. En « bonus », Geoff Johns place son chouchou : j'ai nommé Cyborg, qui est surtout intéressant dans son rapport familial, mais rien de bien passionnant à son propos sinon qu'il sert à nouer l'intrigue par des ficelles scénaristiques, car c'est là que le bât blesse : ce titre « Justice League » est là pour épater la galerie et pour nous en mettre plein les yeux. On ne s'embarrasse donc pas de fioritures ; laissez votre cerveau au placard avant la lecture car ici c'est le combat qui prime ! L'avantage est qu'au moins, chacun a son franc moment de gloire.
La jolie édition d'Urban Comics nous offre également de nombreux bonus graphiques en fin de tome : une dizaine de couvertures alternatives (et vu la diversité des traits et des dessinateurs, c'est de l'or !) et les recherches faites par Jim Lee sur chaque personnage de la Justice League. du très bon.

Un tome implacable donc, l'épilogue laisse énormément de pans de l'univers DC Comics en suspens devant une scène qui pourrait paraître anecdotique pour les non-initiés. L'intrigue principale est simple, mais ça fait plaisir de retrouver des super-héros avec des personnalités bien contrastées, mais surtout avec des designs tout bonnement parfaits !
Je tâcherai sûrement de me procurer la suite un jour... encore des sous à dépenser... (aaaaah !)

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