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Critique de BazaR


Bon, résumons. Dans un précédent épisode dénommé « Flashpoint », Flash, à force de vibrer à tort et à travers, a définitivement rebooté la multi-réalité DC Comics, fixant un nouveau big-bang originel des super-héros à notre époque. Oubliez tout ce que vous avez lu précédemment, cela n'a jamais existé. Ce n'est pas la première fois qu'on nous fait le coup. Ça ne me plaît pas plus que ça mais il faut bien rafraichir le héros pour le nouveau public qui apprend à lire, sans ça le Deux ex machina perd de l'argent, met la clé sous la porte et adieu nos beaux comics.
Et puis baste ! J'aime bien Justice League, rajeunie ou pas.

Justice League vol.1 raconte donc les nouvelles origines de la plus puissante équipe de super-héros du méta-univers. Tout d'abord, ils sont tous recherchés par le gouvernement américain qui déteste l'idée de voir des mégalos ultra-forts et hors de contrôle (surtout hors de contrôle) se pavaner dans les rues en cassant tout. Ensuite les gaillards (et la gaillarde) se rencontrent, se jaugent à coup d'humour mi-figue mi-raisin et de méchants coups de pouvoir, se rendent compte qu'ensemble c'est mieux et groupent donc leurs forces contre un sacré adversaire (Darkseid pour ne pas le nommer).

Ce qui m'a le plus surpris, c'est le caractère des personnages, qui dévie de ce que je connaissais (ah oui, c'est vrai, reboot ! J'aurais dû oublier, un bug probablement). On a un Superman qui ne se prend pas pour un extraterrestre de quatre sous, un Batman qui essaie de faire de l'humour, un Green Lantern mégalo et de dix ans d'âge mental (sérieux, c'est lui qui a la responsabilité de tout le secteur de la Galaxie ? On est pas dans la m… !), un Flash trop lisse, un Aquaman qui veut être le chef et une Wonder Woman qui sort de son île pour la première fois, aime la baston et ignore les dégâts qu'elle provoque chez tous les mâles qu'elle croise. Ah, j'oubliais le pitchoun, Cyborg, qui avec Batman est celui qui a le plus la tête sur les épaules.

Pour le scénario, c'est basique, mais efficace, mais basique. Faut dire que j'ai lu «Justice League - Crise d'identité » il y a peu de temps, où le scénario atteint des sommets. du coup ici on tombe de plusieurs étages. Mais ne vous y trompez pas, c'est marrant !
Et puis il y a le dessin de Jim Lee (que je découvre). Un vrai peintre ce garçon. Ces doubles pages sont titanesques. Quelque chose en lui me rappelle John Byrne. C'est un compliment sous mon clavier. Class !

Que dire de plus ? Que la fin du magnifique objet (vive Urban Comics) montre un petit teaser présentant des personnages plus typés mystiques, comme Phantom Stranger et Pandora. Teaser qui produira sûrement de beaux fruits plus tard.
Et que vous passerez un bon moment si vous aimez ces super-héros.
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