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Critique de Azul47
e viens de terminer la lecture du Tueur des rails de Sylvain Johnson, publié aux éditions L'Ivre-Book. le livre compte environ 130 pages. Il est sorti en septembre 2014.
Thomas entre dans un cimetière à une heure insolite. Il vient se recueillir sur la tombe de son jeune frère, mort 20 ans plus tôt à l'âge de 7 ans. C'est l'aîné qui a fait les frais de cette disparition dont il n'est pourtant pas responsable. Sa vie a fini par basculer dans une autre réalité.
Il rencontre Lilly, son alter ego féminin en quelque sorte. Les deux esprits malades se rejoignent. Ils ont trouvé un bouc émissaire à leur souffrance en la personne d'une sorte de géant que Lilly séquestre dans une cave. le prisonnier est supposé être le fameux tueur des rails responsable du meurtre de leur proche.
J'ai trouvé un peu longues les explications centrales apportées par le séquestré, mais elles se justifiaient finalement et ont trouvé toute leur place à la fin.
L'écriture est fluide, imagée, remplie d'odeurs et de sensations. Ce qui m'a vraiment plu dès le début, c'est le rythme tranquille de la plume de l'auteur, sans heurt malgré l'intensité de la situation. C'est comme un calme horrible. Et c'est avec le même rythme tranquille que l'horreur monte jusqu'à nous offrir une fin inattendue.
De la belle oeuvre, une plume à découvrir, une histoire à lire, un auteur à suivre.
Thomas entre dans un cimetière à une heure insolite. Il vient se recueillir sur la tombe de son jeune frère, mort 20 ans plus tôt à l'âge de 7 ans. C'est l'aîné qui a fait les frais de cette disparition dont il n'est pourtant pas responsable. Sa vie a fini par basculer dans une autre réalité.
Il rencontre Lilly, son alter ego féminin en quelque sorte. Les deux esprits malades se rejoignent. Ils ont trouvé un bouc émissaire à leur souffrance en la personne d'une sorte de géant que Lilly séquestre dans une cave. le prisonnier est supposé être le fameux tueur des rails responsable du meurtre de leur proche.
J'ai trouvé un peu longues les explications centrales apportées par le séquestré, mais elles se justifiaient finalement et ont trouvé toute leur place à la fin.
L'écriture est fluide, imagée, remplie d'odeurs et de sensations. Ce qui m'a vraiment plu dès le début, c'est le rythme tranquille de la plume de l'auteur, sans heurt malgré l'intensité de la situation. C'est comme un calme horrible. Et c'est avec le même rythme tranquille que l'horreur monte jusqu'à nous offrir une fin inattendue.
De la belle oeuvre, une plume à découvrir, une histoire à lire, un auteur à suivre.
