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Critique de kielosa
+++++++ LA MARRAINE +++++++
La marraine de cette histoire s'appelle Esther Wiike et elle est la châtelaine du minuscule patelin féerique de Vike, situé à environ 500 kilomètres au nord-ouest de la capitale norvégienne Oslo.
Féerique parce que face à la mer et entouré des trois côtés d'une haute montagne et difficilement accessible, mais d'une beauté de carte postale pour touristes, du moins si un brouillard, un "fog" comme à Londres, ne couvre pas la splendeur de l'endroit.
La marraine, issue d'une vieille famille noble d'origine danoise, joue un rôle clé dans ce récit sans, toutefois, en être la protagoniste principale. Ce rôle est réservé à Stella Swanson, 39 ans, qui sort de prison.
Le récit commence avec le retour de Stella à Vike, muni d'un bracelet électronique, au bout d'une absence de presque un quart de siècle, pour l'enterrement de son père Ringo qui s'est pendu dans sa cabane primitive.
Stella considère son père responsable de tous ses malheurs : de sa fuite éperdue après qu'il avait, ayant trop bu, laissé mourir sa mère qu'elle adorait ; son addiction à la drogue ; son trafic d'héroïne pour le compte du gangster Cornelis ; son boulot comme "hôtesse" au club de strip-tease La Licorne et, finalement, son incarcération et libération provisoire.
Si elle est revenue pour l'enterrement c'est essentiellement pour récupérer l'héritage de son père afin de payer ses dettes à Cornelis et commencer une nouvelle vie.
Seulement l'origine de cet héritage n'est pas claire et comme le commandant Leif de la police locale soupçonne qu'il s'agit de l'argent volé, en bloque le paiement à Stella.
Entretemps, notre héroïne tombe de surprise en surprise et dans le petit univers de son endroit natal rien ni virtuellement personne ne sont ce qu'ils apparaissent être.
Qu'en est-il par exemple du fils de la châtelaine, le beau et séduisant Salomon Wiike, pour lequel le coeur de Stella bat un peu plus fort ?
Dans l'exploration de la petite communauté de Vike, l'auteur nous présente bien d'autres personnages, tel Vergil, le frère d'Esther avec qui elle vit en désaccord et Kikki Wincent, qui assure le transport de saumon norvégien en Lettonie et peut-être des substances moins inoffensives comme des drogues dures.
La construction du récit de ce roman de 333 pages se fait alternativement en deux temps : le présent et l'année fatidique de 1995, l'année de la mort de la mère de Stella et de sa fuite du hameau.
Ingar Johnsrud, un journaliste norvégien né en 1974, est l'auteur d'une trilogie à succès autour du policier Fredrik Beier, dont les 2 premiers tomes sont disponibles en Français, à savoir "Les adeptes" et "Les survivants".
Le succès de cette série a incité des critiques littéraires à comparer son oeuvre à la légendaire collection "Millénium" du suédois Stieg Larsson (1954-2004).
Personnellement, je trouve qu'il s'agit là d'une exagération, quand bien même si Johnsrud a incontestablement du talent et sait raconter une histoire plein de suspense.
La marraine de cette histoire s'appelle Esther Wiike et elle est la châtelaine du minuscule patelin féerique de Vike, situé à environ 500 kilomètres au nord-ouest de la capitale norvégienne Oslo.
Féerique parce que face à la mer et entouré des trois côtés d'une haute montagne et difficilement accessible, mais d'une beauté de carte postale pour touristes, du moins si un brouillard, un "fog" comme à Londres, ne couvre pas la splendeur de l'endroit.
La marraine, issue d'une vieille famille noble d'origine danoise, joue un rôle clé dans ce récit sans, toutefois, en être la protagoniste principale. Ce rôle est réservé à Stella Swanson, 39 ans, qui sort de prison.
Le récit commence avec le retour de Stella à Vike, muni d'un bracelet électronique, au bout d'une absence de presque un quart de siècle, pour l'enterrement de son père Ringo qui s'est pendu dans sa cabane primitive.
Stella considère son père responsable de tous ses malheurs : de sa fuite éperdue après qu'il avait, ayant trop bu, laissé mourir sa mère qu'elle adorait ; son addiction à la drogue ; son trafic d'héroïne pour le compte du gangster Cornelis ; son boulot comme "hôtesse" au club de strip-tease La Licorne et, finalement, son incarcération et libération provisoire.
Si elle est revenue pour l'enterrement c'est essentiellement pour récupérer l'héritage de son père afin de payer ses dettes à Cornelis et commencer une nouvelle vie.
Seulement l'origine de cet héritage n'est pas claire et comme le commandant Leif de la police locale soupçonne qu'il s'agit de l'argent volé, en bloque le paiement à Stella.
Entretemps, notre héroïne tombe de surprise en surprise et dans le petit univers de son endroit natal rien ni virtuellement personne ne sont ce qu'ils apparaissent être.
Qu'en est-il par exemple du fils de la châtelaine, le beau et séduisant Salomon Wiike, pour lequel le coeur de Stella bat un peu plus fort ?
Dans l'exploration de la petite communauté de Vike, l'auteur nous présente bien d'autres personnages, tel Vergil, le frère d'Esther avec qui elle vit en désaccord et Kikki Wincent, qui assure le transport de saumon norvégien en Lettonie et peut-être des substances moins inoffensives comme des drogues dures.
La construction du récit de ce roman de 333 pages se fait alternativement en deux temps : le présent et l'année fatidique de 1995, l'année de la mort de la mère de Stella et de sa fuite du hameau.
Ingar Johnsrud, un journaliste norvégien né en 1974, est l'auteur d'une trilogie à succès autour du policier Fredrik Beier, dont les 2 premiers tomes sont disponibles en Français, à savoir "Les adeptes" et "Les survivants".
Le succès de cette série a incité des critiques littéraires à comparer son oeuvre à la légendaire collection "Millénium" du suédois Stieg Larsson (1954-2004).
Personnellement, je trouve qu'il s'agit là d'une exagération, quand bien même si Johnsrud a incontestablement du talent et sait raconter une histoire plein de suspense.
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