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Critique de Ladybirdy


Constance Joly signe avec son second roman un hommage à son père Jacques décédé du sida.
Début des années 80, la maladie commence à faire parler d'elle. Les homosexuels sont montrés du doigt.
C'est après un mariage et la naissance de sa fille Constance que ce père décide de rejoindre les sentiers de la liberté pour vivre en accord avec ses pulsions. La petite Constance sera une des premières à vivre avec un couple homosexuel.

Ce roman aurait pu me toucher si l'auteure avait déversé un peu plus de tendresse dans ses lignes. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de distance entre le père et la petite, beaucoup d'informations liées à l'homosexualité, au sida, aux regards extérieurs et que ce roman, d'autant plus autobiographique, manquait cruellement d'amour, de chaleur humaine et de regards intérieurs bienveillants. Bien sûr il y a quelques beaux passages qui pour moi étaient surtout « gentillets », pas de quoi réveiller un fantôme endormi.

Je partage néanmoins avec vous ce joli passage qui a le mérite d'apporter un peu de sérénité et d'espoir par les temps qui courent.

« Au Japon, on dit que lorsqu'une personne vous apparaît en rêve, ce n'est pas vous qui pensez à elle, c'est elle qui pense à vous. »
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