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Critique de Ogusta


Ogusta
26 septembre 2022
Acheté et lu entre 2013 et 2015. J'avais simplement oublié de l'ajouter à ma liste et, à l'occasion, de l'achat et de la lecture du premier livre de Kilian Jornet, Courir ou mourir, je me rends compte que j'ai enterré celui-ci dans ma bibliothèque et mes lectures.
Je l'ai prêté plusieurs fois à d'autres amis ou collègues coureurs, car il faut courir, au moins un peu, je crois, pour comprendre ce qui fait courir les autres.
J'aime assez Kilian Jornet, j'ai aimé ses films et son site, sa philosophie et les pensées qu'il met dans l'acte de courir. C'est loin d'être le cas de tous les sportifs.
La frontière invisible ne concerne pas uniquement la course à pied, le sky-running (histoire de rajouter un mot à la mode), mais l'ivresse que Kilian ressent à l'assaut de certains des plus hauts sommets du monde, au moment de franchir en vainqueur (ou pas) une ligne d'arrivée, la frontière qu'il repousse en lui-même pour continuer malgré les souffrances physiques et les risques... le bonheur aussi de poursuivre ses rêves et de les rejoindre parfois.
J'ai trouvé l'ensemble un peu confus car on se perd entre espace onirique et réel, entre personnages et récit à la première personne...
Il me semble que la traduction dérape un peu, certaines phrases sont très alambiquées et, comme je ne comprends pas du tout le castillan, je ne peux pas savoir si le texte d'origine est emmêlé ou s'il s'agit du français. La question demeure...
L'auteur revient, au début du récit, sur la prise de risques qu'implique les sports de comme le trail ou le ski alpinisme avec la perte de son ami, Stéphane Brosse, pendant la traversée du Mont Blanc et sur le bonheur vite effacé par l'accident.
J'ai aimé me retrouver, pour un temps, au sommet de l'Everest, mais Kilian Jornet trouve le bonheur dans le dépassement de soi, quel qu'il soit et c'est à la portée de tous. Nous avons tous notre Everest en course à pied même si le mien est plus proche du 10km et des petits sommets du coin que du mythique Everest.
Merci Kilian Jornet d'être une source d'inspiration quand on chausse ses baskets sous la pluie et qu'on grimpe le souffle court nos pauvres 400m de dénivelés, mais quelle joie d'être vivants au milieu des éléments météorologiques, des arbres, des oiseaux...
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