Dans ce roman il y a deux histoires racontées par la même narratrice, Nour 12 ans.
Nour commence à raconter sa vie d'abord à Manhattan puis en Syrie. Elle commence également à conter l'histoire de Rawiya, jeune fille voyageuse aux alentours de l'an 1150.
Les deux récits sont imbriqués, ils racontent d'un côté la quête d'un géographe de renom "al Idrisi" accompagné de Rawiya, jeune fille qui se fait passer pour un garçon afin de pouvoir parcourir les terres et les mers en sa compagnie et de l'aider à cartographier le "monde". Et de l'autre la fuite d'une famille syrienne qui s'éloigne des guerres du printemps arabe.
Les routes suivies par les personnages du Moyen-Age et celles de l'exil de Nour et de sa famille sont les mêmes. On retrouve les mêmes endroits à plusieurs siècles d'intervalle.
L'écriture de
Jennifer Zeynab Joukhadar est très documentée, mais comme elle le précise dans sa note à la fin du livre, certains personnages sont issus de la grande histoire de la découverte du monde dans les années 1100, tandis qu'aucun des personnages du récit de la famille migrante n'est réel.
J'ai beaucoup aimé l'alternance des deux récits qui apportaient chacun une lumière différente sur les pays traversés, les peuples qui les habitaient et les divers événements historiques ou tragiques que ce soit en l'an 1100 ou dans les années 2000.
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