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Critique de Pippolin


Cela commence un peu comme Forrest Gump, quand Forrest décide d'aller courir jusqu'à la barrière, puis, arrivé à la barrière, de continuer jusqu'aux limites de la ville, puis du Comté, de l'Etat, de poursuivre jusqu'à l'océan, de traverser le pays dans sa largeur jusqu'à l'autre océan, sauf que là, il ne s'agit pas d'un simple d'esprit, mais d'un retraité, usé, qui vit entre parenthèses, comme en apnée, et qui, un jour, reçoit une carte d'une ex-collègue, y répond, se lève, sort pour la poster, dépasse la boite aux lettres, la poste municipale et continue, continue son chemin, chaussures bateau aux pieds, pour la remettre en main propre, à 1 000 kms de là, tout au nord de l'Angleterre.

C'est l'histoire d'Harold Fry, qui grâce à la carte postale de son amie Queenie, trouve un but à sa vie, et cherche, dans cette marche, seul, juste accompagné par les ombres de son passé, une rédemption.

Le « pitch » parait mince et pourtant, il s'en passe des choses tout au long de ce périple, suivi à distance par Maureen, l'épouse, engluée elle aussi dans les souvenirs et Rex, le voisin prévenant.

Compagnons de route, intéressés ou non, découverte de soi et des autres, « La lettre qui allait changer de destin d'Harold Fry » de Rachel Joyce a un petit côté « Wild » de Cheryl Strayed, un « Wild », urbain, jalonné de cabines téléphoniques et de rencontres touchantes et sympathiques.
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