Ce que j'aime chez Caïus (oui, je l'appelle par son "petit" nom) c'est la modernité de son sens politique. On lit entre les lignes toute l'intelligence cynique de l'homme de pouvoir. Rien ne le différencie de ses successeurs modernes si ce n'est un destin exceptionnel. Cette "
Guerre des Gaules" est un programme à destination du peuple de Rome : "regardez ce que je peux faire, ce que vous pouvez obtenir en me faisant confiance". Et surtout, quelle mauvaise foi...quand un détachement est taillé en pièces, ce n'est jamais sa faute : conditions climatiques ou nature du terrain sont à blâmer. En revanche, quant un centurion triomphe d'une quelconque tribu celte, tout le crédit de la victoire revient à César, même si il n'était pas là. C'est hallucinant de vanité et d'égocentrisme. Mais il faut rendre à César...
Commenter  J’apprécie         191