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Critique de Darkschneider
Pour tout passionné de l'antiquité, La Guerre des Gaules de Jules César est une lecture évidemment indispensable. Pour son intérêt purement scientifique concernant les tribus gauloises (et aussi germaniques), mais aussi sa description absolument unique et monumentale d'une campagne militaire romaine longue de plusieurs années. Mais la lecture de ces "commentaires" pourrait tout aussi bien attirer un autre public que les férus d'Histoire ! Car on a là affaire à un véritable ouvrage de propagande politique, au service De César, un modèle du genre. Y a eu certes des antécédents (L'Anabase du grec Xénophon qui flattait son auteur), mais comme on le dit familièrement : César pousse le bouchon encore plus loin, avec une certaine subtilité.
Subtilité car les commentaires De César correspondent certainement à une réalité factuelle. N'oublions pas que durant cette campagne, César n'était pas seul, il était entouré de généraux (sans même parler de tous ces soldats), qui pouvaient corroborer (ou infirmer) les propose De César. César ne pouvait donc pas mentir concernant le gros de ces évènements, d'où la grande crédibilité de son récit... mais qui nous impose à savoir lire entre les lignes. Quand César évoque là un repli stratégique, il est fort à supposer qu'il minimise une défaite. Quand César se justifie de ne pas poursuivre plus en avant en Germanie, on peut comprendre qu'en réalité la tâche était sans doute vouée à l'échec et que les germains lui donnaient bien trop de fil à retordre. Même la défaite de Gergovie semble largement minimisée et en aucun cas la responsabilité ne pourrait en incomber à César. C'était pourtant bien lui le chef militaire de ce siège.
En cela, César se pose comme un véritable modèle d'homme politicien, tout à fait moderne, et qui doit encore beaucoup parler à nos futurs gouvernants. César à l'art de faire passer une victoire difficile pour une grande victoire, une retraite pour un repli stratégique mûrement réfléchi pour assurer ses arrières, de mettre en avant certains de ses généraux afin de ne pas tirer toute la couverture à lui-même. Pourtant, la durée même de cette guerre et les révoltes successives montrent bien que la campagne fut âprement menée, que les revers furent nombreux, et que les gaulois ont considérablement souffert. Mais l'on ne pourra que se rendre compte de l'intelligence politique et tactique De César durant cette lecture. le siège d'Alésia constituant un véritable moment de bravoure.
L'antiquité fourmille de trésors littéraires, et cette Guerre des Gaules en fait incontestablement partie. Si le personnage de Jules César est devenu une véritable "star" de l'antiquité, on le comprend d'autant mieux à la lecture de ces commentaires. Mais comme toutes sources antiques, il est bon d'avoir au préalable une certaine connaissances de la période en lisant au moins une bonne synthèse. Pas de crainte cependant : ce récit se lit sans aucune difficulté en ce qui concerne le style.
Subtilité car les commentaires De César correspondent certainement à une réalité factuelle. N'oublions pas que durant cette campagne, César n'était pas seul, il était entouré de généraux (sans même parler de tous ces soldats), qui pouvaient corroborer (ou infirmer) les propose De César. César ne pouvait donc pas mentir concernant le gros de ces évènements, d'où la grande crédibilité de son récit... mais qui nous impose à savoir lire entre les lignes. Quand César évoque là un repli stratégique, il est fort à supposer qu'il minimise une défaite. Quand César se justifie de ne pas poursuivre plus en avant en Germanie, on peut comprendre qu'en réalité la tâche était sans doute vouée à l'échec et que les germains lui donnaient bien trop de fil à retordre. Même la défaite de Gergovie semble largement minimisée et en aucun cas la responsabilité ne pourrait en incomber à César. C'était pourtant bien lui le chef militaire de ce siège.
En cela, César se pose comme un véritable modèle d'homme politicien, tout à fait moderne, et qui doit encore beaucoup parler à nos futurs gouvernants. César à l'art de faire passer une victoire difficile pour une grande victoire, une retraite pour un repli stratégique mûrement réfléchi pour assurer ses arrières, de mettre en avant certains de ses généraux afin de ne pas tirer toute la couverture à lui-même. Pourtant, la durée même de cette guerre et les révoltes successives montrent bien que la campagne fut âprement menée, que les revers furent nombreux, et que les gaulois ont considérablement souffert. Mais l'on ne pourra que se rendre compte de l'intelligence politique et tactique De César durant cette lecture. le siège d'Alésia constituant un véritable moment de bravoure.
L'antiquité fourmille de trésors littéraires, et cette Guerre des Gaules en fait incontestablement partie. Si le personnage de Jules César est devenu une véritable "star" de l'antiquité, on le comprend d'autant mieux à la lecture de ces commentaires. Mais comme toutes sources antiques, il est bon d'avoir au préalable une certaine connaissances de la période en lisant au moins une bonne synthèse. Pas de crainte cependant : ce récit se lit sans aucune difficulté en ce qui concerne le style.
