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Critique de deidamie
Avertissement : cette BD vise un public adulte, son contenu est explicite.
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un de mes zhéros préférés, le beauf interstellaire, le sempiternel perdant à la Roue du Karma ! Admirez cette chevelure pas coiffée, ce nez de boxeur en fin de carrière, son cigare qui ne lui donne pas le charisme d'un Churchill ! Faites une ovation de folie pouuuuur… Cosmik Roger !
*clap clap clap clap*
Or donc, Cosmik Roger est envoyé dans l'espace pour sauver l'humanité, rien que ça.
-Nous sauver de quoi ?
-De nous-mêmes ! nous avons surpeuplé la Terre en nous reproduisant à l'excès et nous avons pillé toutes ses ressources. Si Cosmik Roger ne nous trouve pas un autre milieu naturel acceptable, nous mourrons tous.
-La SF, c'est déprimant, de toute façon.
-Mais non, ce n'est pas déprimant du tout ! Roger va accumuler les aventures amusantes et sans cesse vouées à l'échec ! Ivrogne, obsédé, maladroit, trop occupé à se taper des blondes dans son rade préféré (et quand je dis « blondes », je ne parle pas de femmes ni d'alien femelle) pour sauver le monde, voilà un antihéros amusant ! « La plus lourde des tâches pour la plus lourde des taches » dit la quatrième de couverture.
-Je vois pas l'intérêt de suivre les mésaventures d'un gros beauf ! Il a l'air insupportable !
-Tu pourrais avoir raison, mais non, il n'est pas insupportable : il connaît parfois des moments brillants et garde l'espoir indestructible de trouver l'amour, le vrai. Il se fait des amis facilement, peut se révéler séduisant, attachant, voire charismatique parfois (ça ne dure jamais, ne t'inquiète pas), mais les circonstances se retournent toujours contre lui. Bref, un antihéros pas complètement répugnant. C'est un héros dans la lignée d'OSS117, l'élégance et le professionnalisme en moins : la plupart du temps insupportable, et pourtant capable d'être malin et émouvant.
Les auteurs aiment la SF et le metal, ils s'amusent à ponctuer leur BD de références et de parodies.
Les gags isolés s'étoffent avec une intrigue suivie qui se met en place avec l'arrivée du général Gore, la némésis de Roger : il fera tout pour l'empêcher de sauver l'humanité. Son arrivée relance l'histoire.
Cosmik Roger est une BD sympathique. Certains gags sont parfois prévisibles, mais l'intérêt principal réside dans la caricature que le dessin fait de nous-mêmes. Roger n'est bon à rien, les autres humains ne valent pas beaucoup mieux, et les aliens nous représentent aussi : racaille, musiciens, glandeurs ou employés consciencieux, nous sommes reconnaissables à travers eux. »
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un de mes zhéros préférés, le beauf interstellaire, le sempiternel perdant à la Roue du Karma ! Admirez cette chevelure pas coiffée, ce nez de boxeur en fin de carrière, son cigare qui ne lui donne pas le charisme d'un Churchill ! Faites une ovation de folie pouuuuur… Cosmik Roger !
*clap clap clap clap*
Or donc, Cosmik Roger est envoyé dans l'espace pour sauver l'humanité, rien que ça.
-Nous sauver de quoi ?
-De nous-mêmes ! nous avons surpeuplé la Terre en nous reproduisant à l'excès et nous avons pillé toutes ses ressources. Si Cosmik Roger ne nous trouve pas un autre milieu naturel acceptable, nous mourrons tous.
-La SF, c'est déprimant, de toute façon.
-Mais non, ce n'est pas déprimant du tout ! Roger va accumuler les aventures amusantes et sans cesse vouées à l'échec ! Ivrogne, obsédé, maladroit, trop occupé à se taper des blondes dans son rade préféré (et quand je dis « blondes », je ne parle pas de femmes ni d'alien femelle) pour sauver le monde, voilà un antihéros amusant ! « La plus lourde des tâches pour la plus lourde des taches » dit la quatrième de couverture.
-Je vois pas l'intérêt de suivre les mésaventures d'un gros beauf ! Il a l'air insupportable !
-Tu pourrais avoir raison, mais non, il n'est pas insupportable : il connaît parfois des moments brillants et garde l'espoir indestructible de trouver l'amour, le vrai. Il se fait des amis facilement, peut se révéler séduisant, attachant, voire charismatique parfois (ça ne dure jamais, ne t'inquiète pas), mais les circonstances se retournent toujours contre lui. Bref, un antihéros pas complètement répugnant. C'est un héros dans la lignée d'OSS117, l'élégance et le professionnalisme en moins : la plupart du temps insupportable, et pourtant capable d'être malin et émouvant.
Les auteurs aiment la SF et le metal, ils s'amusent à ponctuer leur BD de références et de parodies.
Les gags isolés s'étoffent avec une intrigue suivie qui se met en place avec l'arrivée du général Gore, la némésis de Roger : il fera tout pour l'empêcher de sauver l'humanité. Son arrivée relance l'histoire.
Cosmik Roger est une BD sympathique. Certains gags sont parfois prévisibles, mais l'intérêt principal réside dans la caricature que le dessin fait de nous-mêmes. Roger n'est bon à rien, les autres humains ne valent pas beaucoup mieux, et les aliens nous représentent aussi : racaille, musiciens, glandeurs ou employés consciencieux, nous sommes reconnaissables à travers eux. »
