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Critique de gill
Le style est très particulier, déroutant mais finalement attachant et talentueux.
Cet album, sombre et humain, évoque la tragédie du Laconia, ce paquebot de la "Cunard" torpillé, en septembre 1942, par un sous-marin allemand dans l'Atlantique .
Le "Laconia" transportait 2789 passagers, dont 286 militaires britanniques, 80 femmes et enfants, 160 gardes polonais, 1800 prisonniers de guerre italiens et 463 officiers et hommes d'équipage.
Il y eut 1111 survivants.
Cet album est le troisième tome de la série, "Immergés", écrite et dessinée par Nicolas Juncker.
Le premier opus avait obtenu le prix du "Vent du Large", en 2010, au salon du livre de mer de l'île de Noirmoutier.
Le point de vue adopté est celui de l'équipage allemand du sous-marin.
Le récit se déroule entre le 12 septembre où se noue la tragédie et le 20 octobre, où, sur les quais de la base sous-marine de Lorient, les protagonistes de cette histoire en vivent un cynique dénouement.
Le dessin, très expressif, d'une fausse sobriété finalement très travaillée est beaucoup plus soigné qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil.
Il est, du reste, très bien servi par un découpage audacieux et un coloriage contrasté qui ajoute au visuel très réussi du scénario.
Les dialogues, les silences, les onomatopées viennent accélérer ou ralentir l'action.
Le lecteur est happé dans ce sous-marin.
La moiteur et l'odeur de mazout sont presque palpables.
Le récit est raconté de main de maître, de manière vivante, prenante et la tragédie, humaine et dérisoire, de ce naufrage annoncé et programmé, dès la première page par la gerbe d'une torpille, y prend toute son ampleur.
Cet album, né d'un talent sûr et d'une plume originale est une véritable réussite.
Cet album, sombre et humain, évoque la tragédie du Laconia, ce paquebot de la "Cunard" torpillé, en septembre 1942, par un sous-marin allemand dans l'Atlantique .
Le "Laconia" transportait 2789 passagers, dont 286 militaires britanniques, 80 femmes et enfants, 160 gardes polonais, 1800 prisonniers de guerre italiens et 463 officiers et hommes d'équipage.
Il y eut 1111 survivants.
Cet album est le troisième tome de la série, "Immergés", écrite et dessinée par Nicolas Juncker.
Le premier opus avait obtenu le prix du "Vent du Large", en 2010, au salon du livre de mer de l'île de Noirmoutier.
Le point de vue adopté est celui de l'équipage allemand du sous-marin.
Le récit se déroule entre le 12 septembre où se noue la tragédie et le 20 octobre, où, sur les quais de la base sous-marine de Lorient, les protagonistes de cette histoire en vivent un cynique dénouement.
Le dessin, très expressif, d'une fausse sobriété finalement très travaillée est beaucoup plus soigné qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil.
Il est, du reste, très bien servi par un découpage audacieux et un coloriage contrasté qui ajoute au visuel très réussi du scénario.
Les dialogues, les silences, les onomatopées viennent accélérer ou ralentir l'action.
Le lecteur est happé dans ce sous-marin.
La moiteur et l'odeur de mazout sont presque palpables.
Le récit est raconté de main de maître, de manière vivante, prenante et la tragédie, humaine et dérisoire, de ce naufrage annoncé et programmé, dès la première page par la gerbe d'une torpille, y prend toute son ampleur.
Cet album, né d'un talent sûr et d'une plume originale est une véritable réussite.
