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Critique de XanderOne


Voici un manga assez original que j'ai découvert l'an dernier via l'animé, diffusé sur la plateforme ADN. Vous devez sans doute connaitre, car c'est surtout un Light Novel, même si chez nous il n'est pas encore édité. Cette fois-ci, après un très bon animé, c'est la version manga qui arrive via la maison d'édition Ototo.

Depuis quelques temps, on suit un certain schéma. Les Light Novel marchent au Japon, certains arrivent en France comme Overlord, Sword Art Online ou encore Log Horizon, puis ils sont adaptés en animés avec en général un certain succès, comme Re:Zero par exemple. Et ensuite, la dernière étape, pour être sur qu'on ne passera pas à coté, c'est l'adaptation en manga ! Et dans ce domaine, les éditions Ototo sont spécialistes ! Récemment j'ai découvert de très bon titres comme Aldéramin on the sky, Dan Machi, ou encore Re:Zero (dont je suis l'un des rares à ne pas avoir trop accroché à l'animé).

Avec No Game, No Life, on suit le même schéma, et même si j'avais regardé quelques épisodes de l'animé, j'attendais une adaptation manga. Par chance mon souhait a été exaucé. Donc un grand merci à Ototo 😉

L'histoire est vraiment sympathique, car elle est assez différente de ce que l'on voit habituellement. J'avais peur que l'on tombe dans quelque chose de déjà-vu mille fois, mais finalement ce n'est pas vraiment le cas, puisque même si les deux personnages principaux basculent dans un autre monde (un peu comme dans Re:Zero) il n'y a pas de combats.

En effet, nous suivons un frère et une soeur qui sont les meilleurs gamers de la Terre. le grand frère, Sora est âgé de 18 ans et la petite soeur, Shiro est âgée de 11 ans. Tous deux vivent en marge de la société qu'ils détestent plus que tout. Ils vivent ensemble, reclus et passent leur temps à jouer au jeux-vidéos. À tel point qu'il sont devenus une vrai légende dans le domaine et que personne ne sait qui ils sont vraiment.

Jusqu'au jour, où quelqu'un se faisant appeler « Dieu » va les contacter pour leur proposer la partie d'échec la plus difficile qui soit. Cela est une sorte de test, et après l'avoir réussi, Shiro et son frère vont se retrouver dans un nouveau monde : Disboard, le monde-échiquier !

Dans ce nouveau monde, les pillages, les agressions et les meurtres ont étés abolis. La violence n'est pas autorisée, et tous les conflits se règlent via différents jeux. Cela peut passer par les échecs, les cartes ou encore le chifumi. Il y a 10 lois qui régissent ce monde et chacun doit s'y plier. de plus il y a un vrai système de castes avec plusieurs espèces et royaumes qui donnent une grande cohésion à l'univers de Disboard.

J'ai donc beaucoup aimé le concept et le fait que pour une fois dans un shonen tout ne se règle pas avec une bagarre. Sur ce point, le titre est vraiment subtil, et l'on se prend vite au jeu en regardant comment chaque adversaire va essayer de remporter la partie. Les dessins sont plutôt efficaces, bien qu'un peu brouillons par moments, mais rien de bien compliqué. J'avais peur que que le coté ultra-coloré qui fait la force de l'animé manque un peu, mais au final pas du tout.

Le seul petit bémol est le fan-service de certains plans ou certaines allusions. On ne comprends pas vraiment ce que ça vient faire là, même si j'ai cru comprendre que cela faisait parti du Light Novel original. Ce n'est pas insurmontable, et il serait dommage de s'arrêter sur ce point car No Game, No Life a son propre univers à lui, avec ses codes, ses règles et surtout, son ambiance, donc ça vaut le coup de tester 😉

Du coté de l'édition c'est comme toujours très soigné avec les éditions Ototo. On retrouve deux pages couleurs en ouverture de tome et un chapitre bonus du Ligth Novel pour conclure.
Lien : https://chezxander.wordpress..
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