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Critique de EnidAman
Balthazar souhaite faire un cadeau à Pépin, mais n'a pas d'argent, pour cela il va donc échanger son extraordinaire collection de billes contre un cadeau pour Pépin. Parallèlement, une deuxième histoire, celle de Pépin qui souhaite lui aussi offrir un cadeau à Balthazar et qui pour cela ira échanger son train en bois.
J'aime beaucoup l'idée maîtresse du livre, à savoir que faire plaisir à l'autre est extrêmement précieux et qu'il n'y a pas besoin d'argent pour faire un cadeau. J'aime aussi que les cadeaux ne soient pas apportés par le Père-Noël mais plutôt des gestes d'amour les uns envers les autres.
C'est aussi une histoire qui permet de relativiser le rapport au bien matériel, puisque Pépin et Balthazar jugent tous deux que le plaisir de faire une surprise à l'autre vaut plus que leur jouet préféré, d'autant plus qu'aucun des deux ne semble rien attendre en retour et que l'initiative d'offrir nait uniquement de leur amour pour l'autre, plutôt que d'une pression sociale ou familiale.
En revanche, je ne suis pas certaine que le sacrifice du jouet préféré est la meilleure des idées. Je crois que j'aurai aimé qu'ils trient leurs jouets pour garder au moins leur préféré. Là je trouve ça un peu fort pour un enfant et dommage, car je crois que la leçon à tirer c'est surtout de voir que certaines choses qui n'ont pas ou peu de valeur ou d'intérêt pour nous peuvent en avoir pour quelqu'un d'autre. Donc le don d'un beau jouet qu'on utilise trop peu oui, le sacrifice du jouet préféré... pas certaine. Je pense même que l'effet peut être contraire et couper l'élan d'avoir envie de faire plaisir à l'autre si cela nécessite un tel sacrifice.
J'ai également trouvé que l'accent n'était pas assez mis sur le plaisir d'être ensemble, sur le cadeau immatériel, sur le plaisir partagé autour de moments, de chansons, d'un repas, etc.
Je mets, malgré ces déceptions, une note relativement haute car c'est malgré tout un beau livre et que l'histoire se situe en dehors des schémas de surconsommation habituels, avec des cadeaux offerts par ceux qu'on aime et choisis avec soin et amour.
J'aime beaucoup l'idée maîtresse du livre, à savoir que faire plaisir à l'autre est extrêmement précieux et qu'il n'y a pas besoin d'argent pour faire un cadeau. J'aime aussi que les cadeaux ne soient pas apportés par le Père-Noël mais plutôt des gestes d'amour les uns envers les autres.
C'est aussi une histoire qui permet de relativiser le rapport au bien matériel, puisque Pépin et Balthazar jugent tous deux que le plaisir de faire une surprise à l'autre vaut plus que leur jouet préféré, d'autant plus qu'aucun des deux ne semble rien attendre en retour et que l'initiative d'offrir nait uniquement de leur amour pour l'autre, plutôt que d'une pression sociale ou familiale.
En revanche, je ne suis pas certaine que le sacrifice du jouet préféré est la meilleure des idées. Je crois que j'aurai aimé qu'ils trient leurs jouets pour garder au moins leur préféré. Là je trouve ça un peu fort pour un enfant et dommage, car je crois que la leçon à tirer c'est surtout de voir que certaines choses qui n'ont pas ou peu de valeur ou d'intérêt pour nous peuvent en avoir pour quelqu'un d'autre. Donc le don d'un beau jouet qu'on utilise trop peu oui, le sacrifice du jouet préféré... pas certaine. Je pense même que l'effet peut être contraire et couper l'élan d'avoir envie de faire plaisir à l'autre si cela nécessite un tel sacrifice.
J'ai également trouvé que l'accent n'était pas assez mis sur le plaisir d'être ensemble, sur le cadeau immatériel, sur le plaisir partagé autour de moments, de chansons, d'un repas, etc.
Je mets, malgré ces déceptions, une note relativement haute car c'est malgré tout un beau livre et que l'histoire se situe en dehors des schémas de surconsommation habituels, avec des cadeaux offerts par ceux qu'on aime et choisis avec soin et amour.
